Législatives : la secrétaire d'État Patricia Miralles, candidate dans l’Hérault, annonce se désister

Arrivée troisième au premier tour des élections législatives, la secrétaire d'État aux Anciens combattants et à la mémoire et candidate dans la 1ère circonscription de l’Hérault, Patricia Miralles, a annoncé ce mardi 2 juillet retirer sa candidature pour le second tour.

La secrétaire d'État aux Anciens combattants et à la mémoire, Patricia Miralles, était candidate sous l'étiquette Ensemble dans la 1ère circonscription de l’Hérault lors du premier tour des élections législatives anticipées du 30 juin. Arrivée troisième avec 22,54% des suffrages, elle a annoncé sur X ce mardi 2 juillet retirer sa candidature avant le second tour.

La représentante d'Ensemble était arrivée derrière Jean-Louis Roumegas du Nouveau Front populaire (34,04% des suffrages) et Josyan Oliva du Rassemblement national (34,11% des suffrages).

Elle indique avoir eu "l'espoir" que le candidat arrivé en deuxième position l'appelle. "Qui a pu avoir un instant le doute que nous n’étions pas républicains?", questionne Patricia Miralles avant de déclarer retirer sa candidature- tout comme le candidat suppléant Philippe Sorez à ses côtés - "pour (leurs) militants, (leurs) électeurs et la France".

La secrétaire d'État aux Anciens combattants et à la mémoire affirme également avoir reçu des "centaines d'insultes" sur les réseaux sociaux et son adresse mail personnelle depuis dimanche: "sale sioniste", "dégage", "change de trottoir", "elle pue la macronie"...

"J’appelle au calme et au front républicain", conclut-elle.

Les candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives avaient jusqu'à ce mardi 18 heures pour faire acte de candidature ou informer de leur désistement en préfecture. Au total, 218 désistements ont été recensés selon un décompte de nos confrères du Monde.

Pour faire barrage à l'extrême droite, l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon avait annoncé au soir du premier tour que les candidats du Nouveau Front populaire arrivés troisièmes se retireraient en cas de triangulaire.

Un mot d'ordre qui avait été moins clair pour le camp présidentiel qui avait décidé de regarder la situation au cas par cas, circonscription par circonscription. Emmanuel Macron avait appelé dimanche à un "large rassemblement clairement démocrate et républicain pour le second tour" face au RN.

Article original publié sur BFMTV.com