Législatives: Gérald Darmanin s'inquiète de "possibles troubles à l'ordre public le 30 juin et le 7 juillet"

Invité de CNews, le ministre de l'Intérieur a signalé de "possibles troubles à l'ordre public" en marge des résultats des élections législatives. En nommant les menaces.

Les résultats des élections législatives créeront-ils des débordements? "Il y a des notes du service de renseignement qui évoquent de possibles troubles à l'ordre public le 30 juin et plus certainement le 7 juillet, le jour du second tour", affirme Gérald Darmanin sur CNews ce mardi 25 juin.

"Une partie de l'ultra-gauche et une partie de l'ultra-droite, c'est ce que nous disent nos services de renseignement, peuvent profiter de ce moment pour créer des émeutes et essayer d'attaquer les lieux de pouvoir".

Le ministre de l'Intérieur explique "se préparer" pour ces deux dimanches d'élections avec des policiers et gendarmes en nombre "pour que les Français puissent voter librement et que chacun accepte les résultats". Gérald Darmanin dit être attentif sur des quartiers et villes "particulièrement connus pour être des foyers d'ultra-gauche ou d'ultra-droite".

La menace est bien définie selon le ministre. "Elles sont certes plus minoritaires que l'islamisme radical, mais elles sont dangereuses. Elles préparent des attentats, ont des armes et peuvent passer à l'acte".

Difficile de ne pas y voir une attaque politique alors que le Rassemblement National et le Nouveau Front populaire dépassent la majorité présidentielle dans les sondages.

Alors qu'Emmanuel Macron a dit craindre une guerre civile en cas de victoire des "extrêmes", Gérald Darmanin a terminé sa mise en garde avec cette formule: "Ce n'est pas la rue, ce n'est pas la force, ce n'est pas le coup de point de poing qui fait la démocratie, ce sont les Français".

Article original publié sur BFMTV.com