Législatives en France: que peut-on attendre d'une participation en hausse?

Plus que quatre jours avant les législatives et les sondages restent sur la même ligne depuis le début de la campagne : la participation devrait être en nette hausse. Entre 60% et 64%, contre 48% lors des précédentes législatives, il y a deux ans. Une dizaine de points d’écarts, donc.

Sur le parvis de cette gare parisienne, il y a beaucoup plus de votants que d'abstentionnistes. Michèle et Fatoumata ont la certitude qu’elles iront aux urnes : « J'irai forcément voter, parce que je ne veux ni de la droite, ni de la gauche, ni de l'extrême droite et l'extrême gauche. C'est la dernière solution pour que l'extrême droite ne passe pas », répondent-elles au micro de Victorien Willaume.

Faire barrage au Rassemblement national (RN) ou, pour d’autres, le mettre au pouvoir. Les enjeux sont vus comme cruciaux dans cette élection, confirme le politologue Benjamin Morel : « C'est un enjeu qui est perçu comme étant important par l'électorat de gauche, parce qu'il s'agit de faire barrage au RN. Et c'est un enjeu important pour l'électorat RN, car il s'agit de l'emporter. » Ce sont les deux groupes qui tirent parti de l'électorat populaire et abstentionniste, selon le politologue.

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Et de résumer : pour gagner les élections, il vaut mieux faire 51% dans dix circonscriptions que 80% dans une seule.


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