Législatives : 51 candidats ou militants "agressés" durant la campagne, rapporte Gérald Darmanin

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a fait état vendredi d'une cinquantaine d'agressions physiques en lien avec la campagne des élections législatives et d'une trentaine d'interpellations. Un total de 30 000 policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés dimanche pour que les résultats du second tour du scrutin "soient respectés quels qu'ils soient".

Quelque "51 candidats, suppléants ou militants" ont été "agressés physiquement" durant la campagne des élections législatives, a annoncé vendredi 5 juillet Gérald Darmanin sur BFMTV.

"Cette campagne est courte – moins de trois semaines – et pourtant, nous comptons déjà 51 candidats, suppléants ou militants qui ont été agressés physiquement, sans compter les agressions verbales", a fait savoir le ministre de l'Intérieur.

"Il y a eu des agressions de tous les côtés. C'est très partagé", a-t-il poursuivi, en précisant que “les agresseurs ont des profils extrêmement variés".

Le ministre de l'Intérieur a ajouté que les forces de l'ordre avaient procédé à "plus d'une trentaine d'interpellations" en lien avec ces violences. Parmi ces interpellés figurent "des gens spontanément énervés" ou des "militants politiques d'ultragauche ou d'ultradroite", a précisé le ministre, lui-même candidat à Tourcoing.

Une "France à vif"

Jeudi, commentant l'agression de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de deux membres de son équipe à Meudon, lors d'un collage d'affiches, il avait jugé qu'"il se pass(ait) quelque chose qui confine à la libération de la violence".

Avec AFP


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