Législatives 2024 : Éric Zemmour annonce l’investiture de 330 candidats Reconquête aux élections

Le président du mouvement d’extrême droite Reconquête regrette que le Rassemblement national ait refusé « une véritable Union nationale ».
ALAIN JOCARD / AFP Le président du mouvement d’extrême droite Reconquête regrette que le Rassemblement national ait refusé « une véritable Union nationale ».

POLITIQUE - La semaine de préparation et de possibles alliances est écoulée. À l’heure de la clôture des candidatures aux élections européennes anticipées, Éric Zemmour a annoncé ce dimanche 16 juin avoir investi « 330 candidats » pour Reconquête, des candidats « plus motivés que jamais », selon le président du parti d’extrême droite qui n’est d’ailleurs pas candidat pour ce scrutin.

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Sur X, Éric Zemmour a précisé avoir « examiné avec attention la carte électorale » avant de proposer 333 candidatures « dans 330 circonscriptions sur 577 », soit près de la moitié des circonscriptions. Une manière pour lui d’éviter de « nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne ».

Il ajoute qu’aucun candidat de son parti ne sera présenté face à ce qu’il nomme « les artisans de l’union nationale ». De ce fait, « Reconquête apporte donc son soutien à Éric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, Christelle D’Intorni, Charles Prats ou encore Guilhem Carayon », a assuré le candidat à la présidentielle de 2022.

Tout en regrettant les refus du Rassemblement national pour une alliance commune et donc d’une « campagne dans une véritable union nationale », le président de Reconquête assure continuer son combat contre « une victoire de l’islamo-gauchisme ». Et promet de s’exprimer davantage sur les sujets de campagne de son parti dès lundi.

Semaine d’alliance ratée

Plus tôt dans la semaine, Éric Zemmour avait choisi de se séparer de Marion Maréchal, sa tête de liste aux dernières élections européennes, pour avoir appelé à voter pour le RN aux législatives anticipées. « Je n’ai en aucun cas rallié ou rejoint le Rassemblement national » avait pourtant assuré la nièce de Marine Le Pen sur TF1. Elle avait ensuite affirmé ne pas avoir négocié de poste au sein d’un éventuel gouvernement RN, lorsqu’elle avait tenté d’obtenir un accord entre le parti de Marine Le Pen et Reconquête, avant l’abandon des négociations mardi.

Marion Maréchal avait ensuite indiqué durant cette semaine chaotique provoquée par la dissolution qu’elle ne serait « pas candidate aux législatives », favorisant son mandat de députée européenne acquis dimanche dernier. Sous la bannière d’Éric Zemmour.

Plaidant pour « l’union des droites », elle s’était d’ailleurs montrée inquiète pour l’avenir du parti d’Éric Zemmour. « Je ne sais pas ce qu’il adviendra de Reconquête et j’en suis extrêmement malheureuse », a-t-elle avancé.

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