JO 2024: Manaudou, Robert-Michon, Ngapeth, Lefort... les candidats français pour la fonction de porte-drapeau présentés ce jeudi

Ce n’est pas l’élection qui fait le plus parler en ce moment. Pas d’alliance dans celle-ci ni même de second tour. Il y aura deux vainqueurs pour un mandat ultra court de deux semaines avec en point d’orgue la tête de la délégation française le 26 août sur la Seine pour les Jeux olympiques le 28 août place de la Concorde pour les Jeux Paralympiques. Ce jeudi à 14h30 au siège du CNOSF (Paris 13e) on y verra un peu plus clair pour savoir qui seront les porte-étendards de l’équipe bleu-blanc-rouge cet été.

Plusieurs fédérations ne devraient pas présenter de candidat

Les critères soumis aux fédérations sont relativement serrés pour faciliter la décantation. Les conditions pour postuler sont : ne jamais avoir été porte-drapeau, avoir déjà participé Jeux olympiques ou Paralympiques, répondre à des critères d’exemplarité tout en respectant et incarnant les chartes olympique et paralympique, le binôme ne pourra pas appartenir à la même fédération. Le CNOSF et le Comité Paralympique dévoileront les noms retenus par les fédérations pour tenter d’accéder à la fonction de porte-drapeau.

Beaucoup de fédérations ne devraient présenter aucun candidat: le taekwondo, l’escalade, le hockey sur gazon, le skateboard, le tir à l’arc, le cyclisme, l’aviron. Nouveau aux JO, le breaking n'entre pas dans les critères. Le pentathlon moderne avait envisagé un athlète avant que son champion ne décline. Le basket est bloqué. La cérémonie se déroule à Paris le 26 juillet et les Bleus doivent débuter leur campagne olympique le lendemain à Lille. Difficile donc de laisser un élément à 200 kilomètres à la veille d’une rencontre cruciale. Cas presque identique pour le surf. Le spot est à Teahupo’o à 18 000 kilomètres de Paris.

Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou parmi les favoris

Face à la difficulté d’annoncer des noms via Thierry Henry, la Fédération française de football ne proposera aucun masculin. En revanche, Wendie Renard, la capitaine aux 157 élections, portera les espoirs du football féminin. La fédération française d’athlétisme compte sur l’une des favorites du scrutin: Mélina Robert-Michon. La discobole de 44 ans va participer à ses 7e Jeux olympiques. Ce ne devrait pas être Kevin Mayer. Même débarrassé de la question des minimas sur le décathlon, il ne devrait pas être candidat. Renaud Lavillenie devra passer 5m82 pour pouvoir être soumis au vote de la totalité des athlètes qualifiés pour Paris 2024. Florent Manaudou, un autre favori, est bien là. Charlotte Bonnet est l’autre représentante de la fédération française de natation.

Estelle Mossely, championne olympique, et Sofiane Oumiha, vice-champion olympique 2016, seront les candidats de la Fédération française de boxe. Pour l’escrime ce sera Enzo Lefort, champion olympique par équipe et en argent en individuel, et Pauline Ranvier, en argent par équipe à Tokyo. En volley-ball, on retrouvera Earvin Ngapeth, vainqueur de la médaille d'or avec les Bleus aux Jeux de Tokyo, ou encore la handballeuse, elle aussi en or à Tokyo, Estelle Nze Minko. Plusieurs fédérations, à l’image du judo, se sont engagées avec le CNOSF et le CPSF, à n’annoncer aucun nom avant ce jeudi à 14h30. C’est un suffrage direct, un vote vaut une voix. Les sportifs avec le plus de suffrages seront élus. Le vote débutera en juillet et le résultat sera connu mi-juillet. Qui succèdera à Clarisse Agbégnénou et Samir Aït-Saïd? Que le campagne commence.

Article original publié sur RMC Sport