Cristiano Ronaldo, le Dieu de l’Euro

À quoi reconnaît-on une idole ? À sa capacité à transcender les âges, les genres, à traverser le temps. Le football français a Michel Platini, Zinédine Zidane et Thierry Henry mais rien qui se rapproche du culte voué à Cristiano Ronaldo, CR7 pour les intimes et les millions de fans. De la célébration de ses buts que l’on reproduit dans les cours d’école et les terrains improvisés du monde entier à sa proximité non feinte avec les enfants qui l’approchent pour un selfie ou un moment d’éternité, la star du football Portugal dépasse le simple cadre de son sport. Depuis son exil doré au Al-Nassr Football Club en Arabie saoudite, ses apparitions divines sont plus rares mais provoquent toujours le même effet de sidération. Comme Lionel Messi, son rival argentin, il parait sans âge, immortel, toujours aussi redoutable ballon au pied.

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Samedi, au magnifique stade du BVB-Stadion à Dortmund, le presque quadragénaire (il a 39 ans et tous ses abdos) a tout fait à la perfection : du câlin à la fillette qui touchait son maillot du bout du doigt comme pour mieux vérifier son existence réelle, aux passes pour ses partenaires de la Seleçao. Il est même devenu lui que l’on considère à tort comme un tueur égoïste, le plus vieux et le meilleur passeur de l’Euro.

CR7 a inspiré à ses adversaires la peur qui provoque (le but gag de Samet Akaydin), et à ses équipiers une joie non feinte de jouer, d’apprécier le moment pr...


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