France-Pologne: le constat de Fofana sur les "joueurs pas présents" devant le but

Youssouf Fofana (25 ans) ne sent pas les Bleus fragilisés après le match nul face à la Pologne (1-1), mardi à l’Euro 2024. Ils ont pourtant terminé la rencontre avec les mêmes constats observés lors des matchs précédents: une grosse solidité défensive mais un sérieux problème pour conclure les attaques. Mais le milieu de terrain ne voit pas dans ces échecs répétés une certaine maladresse, plus un souci de positionnement.

"Si tous les autres ne suivent pas, je ne vais pas attaquer tout seul"

"Je ne dirais pas que c’est de l’inefficacité pardon, parce que ça voudrait dire qu’on a quand même tiré ou tiré à côté… enfin le joueur était devant la cage et il a tiré… je ne suis pas sûr", tempère-t-il auprès de So Foot.

"On est soit tombé sur un bon gardien, ou soit le joueur qui devait être dans cette zone-là n’était pas présent à ce moment-là."

L’ancien Strasbourgeois ne cite aucun équipier nommément mais assure que le problème ne vient pas forcément des passeurs. "On a fait les centres justes, on a fait le geste juste mais il y a le facteur chance qui doit basculer de notre côté, c’est tout."

Des propos qu’il a aussi tenus devant d’autres médias, dont RMC Sport: "On sait tous que dans le football, il y a un peu de chance, on a eu les occasions, on a fait les centres justes, le geste juste, mais il y avait toujours un pied, un ballon contré ou une personne dans la zone. Je ne pense pas que ce soit de l’inefficacité, ça voudrait dire qu’on a tiré à côté. C’était différent je trouve." Il avait ensuite appelé à "élever notre niveau parce qu’on va tomber contre des grosses équipes".

Interrogé par So Foot sur son apport dans le jeu après son entrée à la 81e minute à la place d’Aurélien Tchouaméni, Fofana explique avoir mesuré ses efforts en fonction de ses partenaires. "L’intensité est différente des entraînements et il y a peu de marge entre les deux matchs, donc c’est compliqué de travailler physiquement", explique-t-il. "Après, il faut aussi s’adapter aux coéquipiers. Je veux bien rentrer à la 87e et amener du punch mais si tous les autres ne suivent pas, je ne vais pas attaquer tout seul donc il faut s’adapter quand même à ceux qui sont autour de vous."

Article original publié sur RMC Sport