En Italie, une jeune Lyonnaise retrouvée morte dans une église abandonnée : ce que l’on sait de son décès

Italie : ce que l’on sait du (probable) féminicide d’une jeune Lyonnaise dans une église abandonnée
FooTToo / Getty Images/iStockphoto Italie : ce que l’on sait du (probable) féminicide d’une jeune Lyonnaise dans une église abandonnée

ITALIE - Mais que s’est-il passé dans cette église abandonnée d’Equilivaz, en Italie ? Une jeune Française a été trouvée morte dans le Val d’Aoste vendredi 5 avril, cinq jours avant que son compagnon, de nationalité italienne, soit interpellé à Lyon.

« Recherché depuis fin mars par le parquet de Grenoble pour la violation de son contrôle judiciaire, un homme de 21 ans, de nationalité italienne, jamais condamné, est suspecté du meurtre de sa compagne, une jeune femme de 22 ans », a indiqué le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant mercredi 10 avril. Voici ce que l’on sait pour le moment sur cette affaire.

« L’accusation que nous relevons est celle de meurtre aggravé par préméditation et relation affective avec la victime », a déclaré le procureur général d’Aoste, Luca Ceccanti, lors d’une conférence de presse. « Il s’agit évidemment d’un féminicide », a-t-il ajouté en excluant l’hypothèse d’un enlèvement.

« L’hypothèse d’un crime d’impulsion »

Le corps d’une jeune française de 22 ans, portant de nombreuses blessures à l’arme blanche, a été trouvé dans l’église en ruines du hameau abandonné d’Equilivaz, près de La Salle en Italie. Elle a été « poignardée au cou et au ventre », selon des sources judiciaires qui s’expriment auprès de l’AFP.

D’après l’agence de presse italienne Ansa, qui cite le procureur général d’Aost, le corps a été trouvé par un promeneur et le décès remonterait à la fin mars, début avril. Il est en effet difficile de déterminer la date exacte du décès, les températures relativement basses des derniers jours ayant bien préservé le corps.

La jeune femme, originaire de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon, a été découverte vendredi 5 avril et identifiée par ses parents lundi. Selon l’Ansa, elle était vêtue d’un sweat-shirt beige et d’un legging et a été retrouvée recroquevillée au sol en position fœtale. Toujours en citant le procureur général, l’agence de presse évoque « l’hypothèse d’un crime d’impulsion ».

Depuis la découverte du corps, une enquête a été ouverte pour meurtre par le parquet de Grenoble, comme c’est le cas côté italien.

Des violences conjugales et menaces envers la victime

Tous les regards sont tournés vers l’homme qui l’accompagnait et qui serait son compagnon. « Prévenu par la police italienne que le couple avait passé ensemble, sans incident, la frontière entre la France et l'Italie le 25 mars, le parquet de Grenoble avait ouvert une enquête pour violation du contrôle judiciaire à l’encontre du compagnon », précise le procureur de la République de Grenoble Eric Vaillant.

En effet, le suspect avait été placé sous contrôle judiciaire le 13 janvier « suite à son défèrement pour violences conjugales et menaces afin que la victime se rétracte de sa plainte ». Il avait notamment interdiction d’entrer en contact avec la victime, précise Eric Vaillant.

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