Israël-Gaza: la délicate médiation du Qatar

Depuis le début de la guerre à Gaza, l’émirat du Golfe est l’acteur-clé de la médiation entre le Hamas palestinien et Israël. Ses efforts, soutenus par l’Égypte et les États-Unis, ont permis une trêve et des libérations d’otages en novembre 2023. Mais depuis, les discussions n’ont donné aucun résultat.

Les bombardements israéliens meurtriers de ces derniers jours à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, ont entraîné le report de négociations prévues en cette fin du mois de mai au Qatar. Elles avaient été convenues dans la foulée d’une rencontre à Paris entre le chef des renseignements israéliens (Mossad), David Barnea, son homologue américain de la CIA, William Burns, et le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abderrahmane al-Thani. Pour le Hamas palestinien, hors de question d’accepter des pourparlers indirects avec Israël en pleine escalade. Ce n’est pas la première fois qu’un pic de violence dans la guerre à Gaza paralyse le processus de négociation, déjà extrêmement fragile et incertain.

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Si la situation militaire à Gaza pèse sur les négociations pour une trêve, elles achoppent depuis des mois sur un obstacle essentiel : pour le Hamas, l’issue des pourparlers doit impérativement être la fin de la guerre, ce sur quoi Israël refuse de s’engager.


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