Immunité présidentielle : Trump se félicite de la décision de la Cour suprême

Un partisan de Donald Trump devant la Cour suprême des États-Unis peu après qu'elle a rendu sa décision sur l'immunité de l'ex-président républicain, à Washington, le 1er juillet 2024.   - Credit:Middle East Images/Abaca
Un partisan de Donald Trump devant la Cour suprême des États-Unis peu après qu'elle a rendu sa décision sur l'immunité de l'ex-président républicain, à Washington, le 1er juillet 2024. - Credit:Middle East Images/Abaca

C'est la dernière décision du dernier jour de la session de la Cour suprême. Lundi 1er juillet, dans l'affaire Trump versus USA, elle a statué que Donald Trump bénéficiait de l'immunité présidentielle absolue, mais pas toujours, et pas pour tout. Devant le bâtiment à colonnades, la police a été déployée, mais la foule est peu nombreuse. Washington est résigné.

Il y a là Tim Smith, artiste de Pennsylvanie présent à chaque procès de Trump, qui hausse les épaules : « Je suis venu tout voir s'écrouler… » Et Nadine Seiler, autre habituée : « Je suis furax. Je savais qu'ils allaient le faire, mais je suis quand même furax. Retarder, retarder, retarder, c'est ce qu'ils ont fait, et Trump ne subira pas de conséquences pour le 6 janvier avant l'élection, fin de l'histoire. »

Incitation à l'insurrection

De quoi s'agit-il ? Le 23 août dernier, Donald Trump a été mis en inculpation par le conseiller spécial Jack Smith, pour ses tentatives d'inverser le résultat de l'élection de 2020. C'est le procès au pénal, fédéral, dit « du 6 janvier ». Trump est accusé de complot en vue d'escroquer les États-Unis ; d'entrave d'une procédure légale ; de complot en vue de la commettre ; de complot contre les droits de vote des Américains. Il a plaidé non coupable.

Ce procès devait commencer le 4 mars, mais en octobre 2023, ses avocats ont plaidé que ses actions étaient protégées par l'immunité présidentielle. La juge Tanya Chutkan, début décembre 2023, a tranché en défaveur de Trump, qu [...] Lire la suite