Gouvernement Attal: quels ministres vont rester, qui risque de partir? Ce que l'on sait des tractations

Objectif: 15 à 20 ministres annoncés ce jeudi 11 janvier avant 20h. Plus de 48 heures après l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon, le nouveau Premier ministre continue de plancher sur son futur gouvernement. Voici ce que l'on peut dire des tractations en cours, selon les informations du service politique de BFMTV.

• Ceux qui devraient rester

C'est l'une des seules certitudes de ce remaniement: Gérald Darmanin devrait rester place Beauvau.

Le ministre de l'Intérieur était présent ce mercredi après-midi aux côtés du nouveau Premier ministre en visite dans un commissariat du Val d'Oise. Il n'y pas de "ministère réservé", a cependant tenu à préciser l'entourage de Gabriel Attal avec qui les relations sont fraîches.

Bruno Le Maire, qui n'a pas non plus apprécié la nomination de Gabriel Attal à Matignon, devrait lui aussi continuer d'être ministre de l'Économie tout comme le ministre délégué au numérique Jean-Noël Barrot.

Éric Dupond-Moretti, désormais libéré de ses ennuis judiciaires après la relaxe de la Cour de justice de la République, devrait également continuer à plancher sur la Justice place Beauvau tout comme Sébastien Lecornu à la Défense, un temps envisagé pour remplacer Élisabeth Borne. Le ministère des Armées a été proposé à l'ex Première ministre lundi mais elle l'a refusé.

Le ministre Modem Marc Fesneau qui devrait bientôt porter une grande loi sur l'Agriculture devrait également faire partie de la feuille de match. Un temps donnée partante, Catherine Colonna qui dirige le Quai d'Orsay pourrait également rester.

Rima Abdul-Malak, un temps menacée, aurait sauvé son poste tout comme le ministre des Outre-Mer Philippe Vigier. Sarah El Haïry devrait continuer à plancher sur la Biodiversité. Agnès Pannier-Runacher pourrait rester au gouvernement et récupérer la Santé.

• Ceux qui devraient partir

Abîmé par la réforme des retraites et en attente de son jugement pour des faits de favoritisme, Olivier Dussopt devrait quitter le ministère du Travail.

Clément Beaune, qui avait fait connaître sa colère après le vote de la loi immigration, est également sur la sellette. Olivier Véran pourrait également quitter le poste de porte-parole.

Mise en cause après avoir accepté des cadeaux du laboratoire pharmaceutique Urgo, la ministre de la Santé Agnès Firmin-Le Bodo serait également sur le départ, tout comme Franck Riester aux relations avec le Parlement.

• Les nouveaux entrants possibles

Aurore Bergé, actuellement ministre des Solidarités ou Amélie Oudéa-Castera, actuellement aux Sports, pourrait devenir ministre de l'Éducation nationale à la place de Gabriel Attal. Ce ministère pourrait s'élargir et englober dans son giron les Sports.

La députée Astrid Panosyan-Bouvet ou la ministre déléguée au Handicap Fadila Khattabi pourraient arriver au Travail.

Plusieurs noms circulent pour le porte-parolat: Maud Bregeon, l'une de très proches de Gérald Darmanin, l'ancienne conseillère en communication de Jean Castex Mayada Boulos, ou encore Prisca Thévenot. La secrétaire d'État à la Jeunesse, qui détient le même poste que Gabriel Attal en 2019 et qui était son bras droit à l'Éducation nationale, tient la corde. L'ex socialiste Florent Boudié pourrait devenir ministre des Relations avec le Parlement.

Le député Guillaume Kasbarian pourrait aussi faire son entrée au gouvernement au Logement. Parmi les profils qui pourraient devenir ministres ou secrétaires d'État, on trouve encore la proche d'Édouard Philippe Naïma Moutchou présente mercredi lors de la visite de Gabriel Attal dans le Val d'Oise et Amélie de Montchalin qui avait dû quitter le gouvernement en 2022 après sa défaite aux législatives.

Catherine Vautrin qui avait été un temps pressentie pour être Première ministre après la réélection d'Emanuel Macron, ou encore Christelle Morançais, présidente des Pays-de-la-Loire, font également partie des hypothèses.

Article original publié sur BFMTV.com