Gaza: Anthony Blinken appelle le ministre israélien de la Défense pour discuter d'une trêve

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé ce dimanche 2 juin le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant pour discuter de "la proposition de parvenir à un cessez-le-feu plein et entier" dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages du Hamas, a indiqué le département d'État.
Les deux responsables se sont appelés pour parler de "la proposition de parvenir à un cessez-le-feu plein et entier" dans la bande de Gaza en échange de la libération des otages du Hamas, selon le porte-parole du département d'État Matthew Miller.

L'espoir d'un cessez-le-feu

Des bombardements israéliens meurtriers ont continué dans la journée de cibler la bande de Gaza, après bientôt huit mois de guerre. Malgré les protestations de la communauté internationale, l'armée israélienne poursuit son offensive à Rafah, une ville frontalière avec l'Egypte dans le sud du territoire palestinien, destinée selon elle à détruire les derniers bataillons du mouvement islamiste.

Après la présentation ce vendredi par le président américain Joe Biden d'un plan israélien en vue d'un cessez-le-feu, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé sa détermination à poursuivre la guerre jusqu'à l'élimination du Hamas.

Cette feuille de route proposée par Israël prévoit dans une première phase, selon Joe Biden, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages, notamment des femmes et des malades, et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Les contours de la deuxième phase seront négociés pendant le cessez-le-feu, qui pourrait devenir "permanent" si le Hamas "respecte ses engagements", selon Joe Biden.

Mais Benjamin Netanyahu a affirmé ce samedi que les "conditions" pour arriver à un "cessez-le-feu permanent" n'avaient pas changé et comprenaient la "destruction" du mouvement islamiste, au pouvoir à Gaza depuis 2007, ainsi que la "libération de tous les otages".

Article original publié sur BFMTV.com