Du Hamas aux FFI, LFI le parti transformiste

Les nouveaux chiffres du chômage sont tombés, et ils sont mauvais : 577 députés ont appris leur licenciement dimanche dernier en direct à la télévision. On a tous une pensée pour Gabriel Attal qui va terminer son stage de troisième dans trois semaines. Le pauvre doit amèrement regretter d'avoir durci les règles de l'indemnisation chômage.

Quel talent, ce Macron ! Même quand il se prend une raclée, il arrive à tirer la couverture à lui. Plus narcissique que Jupiter, Emmanuel aura réussi à voler la vedette à Jordan Bardella en lui confisquant sa victoire de dimanche dernier. Il aurait pu démissionner, il a préféré virer les autres à sa place.

Manu a donc dissous l'Assemblée nationale pour mettre fin à la bordélisation des institutions. Résultat, moins de 24 heures après, le bordel est absolu. La France, dit-il, a besoin d'une majorité claire. En chimie, la dissolution a rarement été synonyme de clarification, d'autant plus quand la mayonnaise des alliances rances vient troubler le mélange. Comment faites-vous pour lutter contre la bordélisation du pays ? On va organiser des élections. Personne n'aura la majorité, un nouveau gouvernement sera nommé et ce sera de nouveau le bordel…

À LIRE AUSSI Quand LFI confond les européennes avec des élections cantonales à GazaQuel sens du timing et de l'État que de faire coïncider la cérémonie d'ouverture des JO avec le discours de politique générale de son futur Premier ministre… Notre président a le goût du mortifère. En se [...] Lire la suite