"Escroquerie démocratique": pour Dupond-Moretti, les électeurs de Zemmour et Glucksmann sont "cocus"

Sur BFMTV et RMC ce jeudi 13 juin, Éric Dupond-Moretti est revenu sur le contexte politique, quatre jours après la dissolution de l'Assemblée nationale et à l'approche des élections législatives anticipées prévues les 30 juin et 7 juillet. Il a notamment réagi aux tractations en cours à gauche et à l'extrême droite.

"C'est ça qu'on veut pour la France?"

Interrogé sur les forces en présence pour le scrutin, le ministre n'a pas retenu ses coups et a étrillé l'ensemble du spectre politique, de droite à gauche, dénonçant une "escroquerie démocratique."

"Il y a des gens qui ont voté pour Éric Zemmour et qui se sont ralliés à sa bannière. Et aujourd’hui, ceux qui faisaient partie de son équipe retournent dans la famille originelle", a-t-il dit, pointant l'exclusion de Marion Maréchal de Reconquête par Éric Zemmour.

"Les électeurs qui ont voté Zemmour et qui voient les Zemmouristes repartir au RN, qu’est-ce qu’ils se disent? 'On est cocus'", a taclé le ministre. Interrogée ce matin sur le sujet, Marion Maréchal a indiqué qu'elle n'a "en aucun cas rallié le RN" mais "apporté son soutien à une coalition."

"Comme d’ailleurs les électeurs de Raphaël Glucksmann sont aujourd’hui cocus", a repris Éric Dupond-Moretti dans un nouvel assaut cette fois-ci adressé au Parti socialiste, qui a rejoint en début de semaine le nouveau "Front populaire."

"Monsieur Faure a vendu le Parti socialiste, qui était un grand parti de gouvernement, pour un plat de lentilles, pour quelques places. Qui serait leur Premier ministre si par malheur ils gagnaient, monsieur Mélenchon, monsieur Boyard, madame Panot, c’est ça qu’on veut pour la France?", a-t-il encore tancé.

"Je me battrai"

En ce qui concerne son cas personnel, Éric Dupond-Moretti l'a assuré, "je serai là où le président de la République me demandera d’aller."

"Ce que je peux vous dire, c’est que quelle que soit la place qui sera la mienne, je me battrai, je ne veux pas que notre pays tombe dans les mains des extrêmes", a-t-il conclu.

Article original publié sur BFMTV.com