Législatives: Marion Maréchal évoque "un immense gâchis" après son exclusion de Reconquête
Invitée de TF1 au lendemain de son exclusion du parti Reconquête, Marion Maréchal a évoqué un "immense gâchis." Elle assure avoir mis l'intérêt des Français avant celui des partis politiques.
"Aujourd'hui, on a un camp national qui se constitue, qui peut apporter une partie des réponses, qui suis-je pour empêcher cela? Si ça doit conduire à des expulsions et insultes, je l’assume", dit-elle.
Toutefois, cette dernière l'assure, elle n'a "en aucun cas rallié le RN" mais "apporté son soutien à une coalition."
"Je n'ai pas négocié quoi que ce soit, je n’ai pas cherché une place pour moi-même, je ne serai pas candidate aux législatives, j’ai fait ça par cohérence", insiste-t-elle.
"Comme des chiens, comme des vieilles chaussettes"
Marion Maréchal a été élue au Parlement européen dimanche dernier sous l'étiquette Reconquête, le parti d'extrême droite fondé par Éric Zemmour. Ce mercredi pourtant, elle appelait ses électeurs à soutenir et à voter dès le premier tour des élections législatives du 30 juin pour "les candidats uniques de la coalition des droites", soit l'alliance entre le Rassemblement national et Éric Ciotti.
"Je suis à la fois écoeuré et blessé" a répondu sur BFMTV Éric Zemmour ce mercredi soir. "Les militants ont tracté pour elle, ont donné de l'argent pour elle, et au bout de 48 heures elle les abandonne comme des chiens, comme des vieilles chaussettes".
"Marion Maréchal s'exclut d'elle-même de ce parti qu'elle a toujours méprisé (...). Elle rejoint le camp familial, elle est pour le regroupement familial", a-t-il lancé, clôturant une aventure de deux ans sous fond d'"union des droites" et de "camp national".
L'eurodéputée avait rallié Éric Zemmour lors de la campagne présidentielle de 2022, annonçant qu'elle ne soutiendra pas sa tante sur fonds de dissensions sur la stratégie politique ou l'économie.