Européennes 2024: Raphaël Glucksmann hué à son arrivée au débat organisé par Libération

Un accueil mitigé. Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique aux élections européennes, a été accueilli sous les applaudissements mais aussi de nombreuses huées ce jeudi 2 mai au grand oral organisé par Libération à La Sorbonne avec Léon Deffontaines du parti communiste, Manon Aubry de La France insoumise, Marie Toussaint des écologistes, François-Xavier Bellamy des Républicains et Clément Beaune, porte-parole de la liste Renaissance.

Sur les images diffusées sur X (ex-Twitter) par un journaliste de l'AFP, l'arrivée du candidat sur l'estrade a donné lieu à des huées d'une partie de l'assemblée. Il précise aussi que Raphaël Glucksmann est reparti sous "des applaudissements nourris".

Le candidat pris à partie lors du 1er mai

Ces huées interviennent au lendemain de la manifestation du 1er mai au cours de laquelle le candidat socialiste a été violemment pris à partie à Saint-Etienne par quelques dizaines de militants. Après avoir été exfiltré du cortège stéphanois sous des jets de peinture et de canettes, aux cris de "Glucksmann casse-toi", Raphaël Glucksmann a pointé des "énergumènes" appartenant à LFI.

Une affirmation dénoncée par Mathilde Panot, qui a affirmé sur Franceinfo que le candidat "a menti" et dénoncé une "manoeuvre politicienne" de son adversaire après "un incident qu'il monte lui-même en épingle pour accuser les Insoumis".

Raphaël Glucksmann a refusé d'accéder à la demande de Jean-Luc Mélenchon qui lui demandait de s'excuser. "Je suis agressé par des militants radicaux et violents issus des Jeunesses communistes et de LFI et c'est moi qui devrait m'excuser?" a réagi Raphaël Glucksmann ce jeudi sur France 5. "Eh bien je ne m'excuserai pas. Et je veux dire à ces gens qui brutalisent le débat public qu'ils ne nous impressionnent pas", a-t-il ajouté.

Face à l'assistance de la Sorbonne, dans le cadre du rendez-vous organisé par Libération, le candidat soutenu par le Parti socialiste est revenu sur la question du conflit au Proche-Orient. "Depuis le 7 octobre, je n'ai pas bégayé pour condamner les attentats terroristes du Hamas. Et je n'ai pas bégayé non plus pour condamner les crimes de l'extrême droite israélienne au pouvoir", a-t-il assuré.

Article original publié sur BFMTV.com