Pour définir la suite de la transition, des assises nationales débutent au Burkina Faso

Les Assises nationales devant décider de la suite de la transition débutent ce samedi. Les représentants des différentes couches socio-professionnelles du pays sont appelées à faire le bilan de la transition depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022. Elles décideront de la suite du processus qui prend fin le 1er juillet prochain. Une rencontre qui se tient dans un contexte de tensions. Les plus importantes coalitions de partis politiques posent des conditions avant de prendre part aux travaux.

Comment se réunir en comité politique pour désigner des délégués alors que les activités des partis sont interdites par la junte au pouvoir ? Comment répondre dans un délai de 24h à l'invitation des organisateurs alors que l’invitation est arrivée seulement 24h avant la clôture des inscriptions ? Quels seront les sujets abordés et les termes de références ? Les partis politiques ou les organisations de la société civile se posent de nombreuses questions.

Dubitatif, Yoporeka Somet, le porte-parole du mouvement politique Sens, estime que ce rendez-vous « sera uniquement composé de personnes convoquées par le MPSR pour dire ce qu’il veut entendre ». « Nous ne serons donc pas dans cette hypocrisie », indique-t-il.

Le Front pour la défense de la République aussi appelle à boycotter ces assises. « Ces assises nationales, ce sera juste un rendez-vous pour permettre de prolonger la dictature et la soumission du peuple burkinabè au président Traoré », estime Inoussa Ouedraogo, porte-parole du mouvement qui dénonce les travers du pouvoir du MPSR.


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