Le Burkina Faso dénonce des "accusations infondées" sur un massacre attribué à l'armée

Le Burkina Faso a rejeté les "accusations infondées" sur l'exécution fin février d'au moins 223 civils par l'armée dans le nord du pays, dénoncée dans un rapport de l'ONG Human Rights Watch. La télévision française TV5 Monde a été suspendue deux semaines pour avoir diffusé ce contenu.

Le communiqué a été publié samedi 27 avril. "Le gouvernement du Burkina Faso rejette et condamne fermement de telles accusations infondées", écrit le ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, concernant le rapport publié le 25 avril par Human Rights Watch (HRW). Le document accuse l'armée burkinabè, aux prises avec les groupes terroristes, d'avoir "exécuté au moins 223 civils dont au moins 56 enfants, dans deux villages le 25 février".

"Les tueries de Nondin et de Soro ont donné lieu à l'ouverture d'une enquête judiciaire" ajoute-t-il, en s'étonnant que "pendant que cette enquête est en cours pour élucider les faits et identifier leurs auteurs, HRW ait pu, par une imagination débordante, identifier 'les coupables' et prononcer son verdict".

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Avec AFP


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