Au Togo, les opposants à la nouvelle Constitution accentuent la pression contre le pouvoir

Plusieurs partis politiques togolais et groupes de la société civile ont réitéré jeudi leur appel à protester les 12 et 13 avril contre la nouvelle Constitution. Depuis son adoption fin mars, ce texte supprimant le régime présidentiel au profit d’un régime parlementaire suscite une vive controverse que le gouvernement peine à éteindre. Décryptage.

La pression monte au Togo. Plusieurs partis politiques et organisations de la société civile ont renouvelé, jeudi 11 avril, leur appel à manifester, les 12 et 13 avril, contre la nouvelle Constitution qui fait passer le pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.

Depuis son adoption fin mars, ce texte fait couler beaucoup d’encre. Présenté par ses soutiens comme nécessaire pour aboutir à un meilleur équilibre des pouvoirs, ce changement de système est considéré par ses détracteurs comme une manœuvre pour permettre au président Faure Gnassingbé, actuellement dans son quatrième mandat, de se maintenir au pouvoir sans limitation de temps.

Mandat illimité

L’opposition y voit quant à elle un grossier subterfuge orchestré par le président Faure Gnassingbé pour se maintenir au pouvoir. Car en cas de victoire de son parti aux législatives d’avril, il deviendrait dès 2025 président du Conseil. Une fonction, qui, contrairement à celle de président, n’est soumise à aucune limitation de mandat.


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