Argentine: des manifestants anti-Milei accusés de terrorisme et de sédition

Plus d’une trentaine de personnes ont été arrêtées mercredi soir, suite à des affrontements violents avec les forces de l’ordre, dans le cadre de la mobilisation contre la réforme ultra-libérale du président argentin Javier Milei, examinée puis votée au Sénat. La moitié a finalement été libérée dans la nuit de vendredi à samedi.

de notre correspondante à Buenos Aires,

Amis ou famille, environ 200 personnes se sont rassemblées vendredi matin devant le Tribunal fédéral de Buenos Aires, capitale de l'Argentine, où certains de leurs proches attendaient leur audition devant le juge. Ils arboraient des pancartes et banderoles demandant leur libération immédiate et la fin de la répression policière.

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La présidence a dans la foulée publié un message sur le réseau X dans lequel elle félicitait les forces de sécurité « pour leur excellente action dans la répression » de ceux qu'elle appelait des « groupes terroristes » qui auraient « tenté de perpétrer un coup d'État ».

Une peine possible de sept ans de prison

Au total, 33 à 35 personnes semblent avoir été interpellées. Elles ont immédiatement été placées en détention provisoire, à la demande du procureur, Carlos Stornelli, qui souhaite les inculper de 15 délits, dont ceux de sédition et d'actions terroristes.


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