Les perturbations prévues vendredi :
Vendredi pourrait être une journée clé pour l'avenir du mouvement des agriculteurs, alors que Gabriel Attal et Marc Fesneau doivent donner des réponses à l'occasion d'un déplacement, dans l'après-midi. Les réponses attendues n'empêchent pas la poursuite de la mobilisation.
La région Île-de-France sera sans doute la plus scrutée, avec l'appel de deux syndicats agricoles franciliens à faire un blocus de Paris en bloquant "les accès à la capitale de 14h à minuit. L'autoroute A1, l'A6, l'A10-11, l'A13, l'A15 sont ciblées, mais les points précis de blocage encore inconnus.
L'Occitanie, région épicentre de la mobilisation, continuera d'être perturbée avec une manifestation des viticulteurs sur l’A61 et l’A9, selon Actu Occitanie. À Sète, l'A9 vers Montpellier sera aussi perturbée à partir de 9 heures, en raison d'un convoi en direction de Montpellier.
En Nouvelle-Aquitaine, les points traditionnels de blocage de l'A62 à Agen devraient être reconduits, ainsi que d'autres point de blocages localement, notamment autour de Bordeaux, ou sur l'A10 en direction de Paris.
En Auvergne-Rhône-Alpes, l'autoroute A7 devrait continuer à être perturbée dans la Drôme, d'autres points de blocage comme autour de Lyon sur l’A42 et l’A6, continueront à être bloquées, ainsi que l'A43 à proximité de Chambéry.
Dans les Hauts-de-France, l'autoroute A1 pourrait encore être bloquée, cette fois à hauteur du péage de Chamant. dans les deux sens, tout comme l'A16 entre Beauvais et Paris, où les agriculteurs comptent avancer vers Paris.
En Bretagne, l'A84 et la RN12 au niveau de Guingamp seront toujours bloquées, ainsi que des dépôts pétroliers.