Afrique du Sud: le parti de Jacob Zuma dénonce la coalition de l'ANC avec l'Alliance démocratique

En Afrique du Sud, c’était la première prise de parole pour le parti uMkhonto we Sizwe (MK) de Jacob Zuma depuis la réélection du président Cyril Ramaphosa vendredi. Un scrutin que les 58 députés du MK ont boycotté. Une manière de dénoncer les résultats des élections générales du 29 mai, qu’ils jugent frauduleux, sans fournir de preuves. Mais le boycott, c’est fini. Le parti, troisième force politique d'Afrique du Sud, veut maintenant mener le camp de l’opposition au Parlement pour affronter le gouvernement de coalition que l’ANC est en train de former avec l’Alliance démocratique. Et cette coalition, c’est leur ennemi numéro un.

Avec notre correspondant à Johannesburg, Romain Chanson

Former un gouvernement avec l’Alliance démocratique, Parti libéral dont la majorité des cadres sont Blancs, serait un retour au régime d’apartheid, selon le parti MK. Et le président, Cyril Ramaphosa, serait un collabo. « Il y a une alliance contre-nature dirigée par les blancs de l'Alliance démocratique et l'ANC. Il faut la faire s'effondrer avant qu'elle ne prenne pieds », lance Nhlamulo Ndhela, le porte-parole du parti MK.

Le parti MK s’attaque au gouvernement d’union national que l’ANC essaie de former pour pouvoir gouverner. Tous les partis sont appelés à y participer, mais le MK refuse d’y mettre un pied. Il veut donc y résister en se rendant au Parlement après l’avoir boycotté.

À lire aussiAfrique du Sud: Cyril Ramaphosa réélu président du pays par le Parlement


Lire la suite sur RFI