Élections européennes: en République tchèque, un scrutin aux enjeux multiples

En République tchèque, les bureaux de vote ont ouvert à 14h le 7 juin pour le premier jour du scrutin européen. La guerre en Ukraine n'est pas le seul sujet évoqué lors de la campagne électorale, avec d'autres questions importantes pour l'économie de ce pays d'Europe centrale d'un peu plus de 10 millions d'habitants, membre de l'UE depuis 2004.

Avec notre correspondant à Prague, Alexis Rosenzweig

C’est d’abord le score de l’opposition et du mouvement du milliardaire Andrej Babis, qui sera l’un des principaux enjeux de ce scrutin européen, et surtout l’ampleur de son avance sur les partis qui forment l’actuelle coalition gouvernementale en Tchéquie.

Finalement, ce n’est pas tant sur la migration qu’Andrej Babis a fait campagne, tous les partis étant plus ou moins sur la ligne dure d’une immigration très choisie avec plus ou moins de réticences quant au pacte migratoire européen.

C’est en fait la question du Pacte vert, le Green deal, qui a été utilisée pour attaquer le gouvernement, avec une industrie automobile tchèque et des moteurs à explosion à défendre. L’ancien Premier ministre a même fait une vidéo au volant d’une très grosse voiture et une des listes candidates porte le nom éloquent de « motoristes ».

À lire aussiNos articles, reportages et émissions sur les élections européennes 2024

Vers une abstention record ?

De même, le Parti communiste tchèque, allié à plusieurs petites formations d’extrême gauche, défend des positions beaucoup plus favorables au Kremlin dans la guerre en cours en Ukraine.


Lire la suite sur RFI