États-Unis: Joe Biden se redit "déterminé" à ne pas envoyer de soldats en Ukraine

Joe Biden a réitéré, ce samedi 25 mai, qu'il n'entend pas envoyer de soldats américains en Ukraine, tout en vantant le leadership américain dans le monde, répondant implicitement aux accusations de faiblesse lancées par son adversaire républicain Donald Trump.

"Il n'y a pas de soldats américains en guerre en Ukraine. Je suis déterminé à ce qu'il en soit ainsi, mais nous nous tenons fermement aux côtés de l'Ukraine, et nous nous tiendrons à ses côtés", a affirmé le président américain en s'adressant à la promotion de diplômés de la prestigieuse académie militaire de West Point, au nord de New York.

Les États-Unis ont repris leur aide militaire à l'Ukraine après une pause de plusieurs mois en raison de questions de politique intérieure, en pleine offensive russe à Kharkiv, dans le nord-est du pays.

"Engagé dans une diplomatie de l'urgence"

Le président russe Vladimir Poutine, qu'il a qualifié de "tyran brutal", "était certain que l'Otan se fracturerait" après l'invasion de l'Ukraine en février 2022, mais "au contraire, la plus grande alliance de défense de l'histoire du monde est plus forte que jamais", a lancé Joe Biden.

Il a également salué samedi le rôle des États-Unis au Moyen-Orient, notant être "engagé dans une diplomatie de l'urgence" pour tenter de sécuriser un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et la libération des otages retenus par le mouvement islamiste palestinien depuis l'attaque du 7 octobre, ainsi que pour contrecarrer l'attaque inédite de l'Iran contre Israël, le 13 avril.

"Grâce aux forces armées américaines, nous faisons ce que seule l'Amérique peut faire en tant que nation indispensable, l'unique superpuissance dans le monde", a-t-il affirmé.

Le président américain, qui est en campagne pour sa réélection en novembre, a également exhorté les jeunes diplômés à honorer leur serment, "pas à un parti politique, pas à un président, mais à la Constitution des États-Unis d'Amérique, contre tous les ennemis, étrangers et à l'intérieur", parlant de "gardiens de la démocratie américaine".

"La liberté n'est pas gratuite. Elle exige une vigilance constante", a encore dit le démocrate, lui qui fait campagne sur la menace posée par Donald Trump à la démocratie américaine.

Article original publié sur BFMTV.com