À Montpellier, la communauté LGBT+ manifeste aux côtés du maire Michaël Delafosse

Lors de la « marche des fiertés », samedi 15 juin, à Montpellier, Laurent, 35 ans, brandit une pancarte contre Marine Le Pen et Jordan Bardella : « not in our team » (pas dans notre équipe).  - Credit:Henri Frasque
Lors de la « marche des fiertés », samedi 15 juin, à Montpellier, Laurent, 35 ans, brandit une pancarte contre Marine Le Pen et Jordan Bardella : « not in our team » (pas dans notre équipe). - Credit:Henri Frasque

Des chars, des drag-queens, des paillettes, la syncope obsédante de la musique techno… La « marche des fiertés » LGBT+ annuelle, qui a rassemblé samedi 15 juin, comme chaque année, des milliers de personnes à Montpellier, a pris cette fois-ci un tour très politique, à deux semaines du premier tour d'élections législatives anticipées qui pourraient amener le Rassemblement national au pouvoir.

La ville héraultaise, qui compte une importante communauté homosexuelle et LGBT+, se flatte d'avoir été la première de France, en 2013, à célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe. « Ne lâchez rien ! » a exhorté le maire PS de la ville, Michaël Delafosse, sur la place du Peyrou, avant de lancer les chars et la foule dans le centre-ville pavoisé de drapeaux arc-en-ciel et de slogans « Montpellier t'aime ».

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L'élu socialiste, qui avait soutenu en 2022 dans sa ville des candidats dissidents anti-Nupes, appelle cette fois, pour faire barrage à l'extrême droite, à voter pour les candidats du « Front populaire », y compris de la France insoumise, parti avec lequel il entretient localement des relations orageuses. « Ne soyez pas dupes de ceux qui ont voté contre le mariage pour tous, contre la PMA, contre toutes les lois visant à renforcer les luttes contre les discriminations ! » lance Michaël Delafosse. « Le message de Montpellier, c'est non à l'extrême droite, oui à la fraternité ! »

Mich [...] Lire la suite