Yémen: l’ONU et HRW dénoncent la disparition de dizaines d’humanitaires

Au Yémen, des dizaines d’employés de l’ONU et de la société civile ont été arrêtés depuis fin mai par les Houthis, les milices qui contrôlent le nord du pays, dont la capitale Sanaa. On est sans nouvelles de ces Yéménites. L’ONU se dit très préoccupée et réclame leur libération immédiate. L’ONG Human Rights Watch vient de publier une enquête sur ce qu'elle dénonce être des disparitions forcées.

Les Houthis, par leur média officiel al-Masirah, annoncent avoir démantelé un réseau d’espionnage américano-israélien, qui opérerait notamment via des travailleurs humanitaires et voudrait s’en prendre au Yémen, selon ce média. Des accusations que l’ONU a qualifiées de « scandaleuses », réclamant la libération de ses treize personnels. Au total, la vague d’arrestations concernerait soixante personnes.

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Les enlèvements, une pratique courante au Yémen

Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, sont engagés depuis une décennie dans une guerre contre leur gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite et reconnu par la communauté internationale. Selon les experts interrogés par HRW, c’est une décision du gouvernement de transférer les banques installées sur les territoires tenus par la rébellion vers les zones sous son contrôle qui pourrait être à l’origine de ces arrestations.


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