Yahoo Actualités Un amour impossible, High Life, Un homme pressé : que faut-il aller voir au cinéma le 7 novembre ?
Un amour impossible
De quoi ça parle ? D’une femme qui, dans les années 50, tombe éperdument amoureuse d’un homme issu d’une classe sociale supérieure à la sienne. Il refusera de l’épouser, lui fera un enfant qu’il refusera d’adopter et la manipulera jusqu’à lui faire vivre l’impensable.
A savoir : Le long-métrage de Catherine Corsini est adapté du roman éponyme de Christine Angot.
Ce qu’on aime : Virginie Efira qui trouve son rôle le plus dramatique et intense en femme passionnée, aveuglée par l’amour, et Niels Schneider, parfait de séduction et de cruauté en pervers narcissique. Mais aussi la pudeur et la délicatesse de ce film romanesque à la violence sourde et sournoise.
Les moins : La toute dernière partie du film qui, centrée sur la vie de la fille à l’âge adulte, perd en finesse.
A voir si vous aviez aimé Virginie Efira dans Victoria où s’esquissait déjà son potentiel dramatique.
De Catherine Corsini. France , 2h15.
High Life
De quoi ça parle ? Dans le futur, des criminels condamnés à mort sont envoyés dans l’espace pour participer à une expérience de reproduction et trouver de nouvelles ressources énergétiques.
A savoir : Avant de tourner pour Claire Denis, le héros de Twilight a failli faire un film avec un autre Français : Olivier Assayas. Ce projet n’a hélas pas vu le jour.
Ce qu’on aime : La réalisatrice ne signe pas un film spectaculaire chargé en effets spéciaux mais une odyssée intimiste, contemplative et hypnotique dans l’esprit déphasé de ses criminels. Genre dans lequel Robert Pattinson se montre plus que convaincant.
Les moins : Quelques séquences un peu trop démonstratives, notamment celle où Juliette Binoche, ici employée comme « chamane du sperme », s’adonne à quelques plaisirs solitaires dans une cabine copieusement équipée.
A voir si vous pensez encore que Robert Pattinson n’est que le minet cadavérique de Twilight.
De Claire Denis. France, 1h51.
Un homme pressé
De quoi ça parle ? Un grand homme d’affaires, brillant mais craint, perd l’usage des mots après un accident cérébral. Une orthophoniste sera chargée de lui réapprendre à parler. A son contact, cet homme jusque-là très égoïste ouvrira davantage ses horizons.
A savoir : Le réalisateur Hervé Mimran avait co-signé Tout ce qui brille avec Géraldine Nakache. Rien de surprenant qu’il ait donc fait appel à Leïla Bekhti pour son premier film en solo.
Ce qu’on aime : Fabrice Luchini qui évidemment joue avec son image d’orateur hors pair en incarnant cet homme inversant syllabes et mots. Il porte le film à lui seul.
Les moins : Les gags qui se répètent à l’envi, le personnage de Leïla Bekhti hélas sacrifié à mi-parcours et un petit surplus de guimauve.
A voir si vous êtes un inconditionnel de l’extravagant Luchini.
De Hervé Mimran. France, 1h40.
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