Yahoo Actualités Halloween, Le grand bain, Jean-Christophe et Winnie : que faut-il aller voir au cinéma le 24 octobre ?
Halloween
De quoi ça parle ? Du psychopathe Michael Myers qui s’échappe de l’hôpital psychiatrique et se lance encore à la poursuite de Laurie Strode, 40 ans après leur première entrevue « sanglante ».
Ce qu’on retient : Le retour de Jamie Lee Curtis qui, à 60 ans, se bat toujours comme un lion face au tueur au masque.
Ce qu’on zappe : Le scénario, à nouveau cousu de fil blanc et 100% prévisible. On frissonne très gentiment face à ces nouvelles aventures qui, sans ennuyer, ne resteront pas non plus dans les annales de l’horreur.
La scène : L’ouverture sous tension avec un Michael Myers plus flippant que jamais.
A voir si vous êtes un fan de la saga. Cet épisode signé David Gordon Green (Joe, Stronger) n’égale pas le premier mais se place en seconde position dans la dizaine de suites sorties depuis l’original en 1978.
De David Gordon Green. USA, 1h49.
Le grand bain
De quoi ça parle ? D’un groupe de quadragénaires à la dérive qui, pour sortir la tête de l’eau, se réfugient dans leur club de natation synchronisée où ils apprendront la coordination mais aussi la solidarité.
Ce qu’on retient : La tendresse du film. Gilles Lellouche, qui réalise, signe une comédie délicate et drôle qui jamais ne se moque de ses personnages et ne tombe pas dans le gag facile ni la vanne lourdaude.
Le plus : Le casting ! Benoit Poelvoorde en vendeur de piscine fauché, Guillaume Canet en patron de chantier psychorigide, Mathieu Amalric en burn out, Jean-Hugues Anglade en rocker ringard et Philippe Katerine en solitaire bavard sont tous impeccables et incroyablement attendrissants.
Ce qu’on zappe : Rien ! Vous avez sans doute lu partout que Le Grand bain était la meilleure comédie de la rentrée, vous avez sans doute vu l’équipe dans 25 émissions de télévision mais c’est amplement mérité. Peu de comédies de cette qualité sortent sur nos écrans.
A voir aussi pour Leïla Bekhti, impayable en coach de natation synchronisée qui aboie avec beaucoup de convictions sur son équipe de bras cassés.
De Gilles Lellouche. France, 1h58.
Jean-Christophe et Winnie
De quoi ça parle ? De Jean-Christophe, le petit garçon qui jouait avec Winnie, Tigrou et tous leurs copains dans la Forêt des rêves bleus. Devenu adulte, père de famille et travailleur surinvesti, il oubliera tous ses amis. Mais l’ourson et les autres viendront se rappeler à son bon souvenir.
Ce qu’on retient : Toutes les scènes avec Winnie, Bourriquet, Porcinet et les autres peluches animées. Effet « madeleine de Proust » assuré : l’animation est incroyablement aboutie et les personnages ont l’air plus vrai que nature.
Ce qu’on zappe : L’aspect « entre-deux chaises » du film. Si les séquences avec Winnie parleront aux enfants, on doute qu’ils adhèrent à la réflexion sur le travail, la vie de famille, la société consumériste. L’ennui risque de s’installer et les parents eux pourraient trouver l’ensemble très (trop) naïf.
Les acteurs: Ewan McGregor ne semble pas très bien savoir pourquoi il s’est embarqué dans cette aventure familiale assez bancale.
A voir si vous êtes un inconditionnel du héros chéri des Britanniques.
De Marc Forster. USA, 1h43.
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