Venom est-il vraiment le pire héros Marvel à ce jour ?

S’il cartonne au box-office américain, le dernier né des héros Marvel ne fait pas l’unanimité parmi les critiques et les geeks. Loin de là. Mérite-t-il vraiment toutes les opprobres ? Voici quelques éléments de réponse.

Qui est -il ? Venom est le nom du symbiote qui prend possession du corps du journaliste Eddie Brock. N’en faisant d’abord qu’à sa tête enragée, la créature finira pas faire amie-amie avec son hôte pour s’opposer à un méchant encore plus méchant que lui.

Pour mémoire : Eddie Brock et son double maléfique apparaissaient déjà dans Spiderman 3 sous les traits de Topher Grace. Venom est en effet l’ennemi historique de l’homme-araignée.

A savoir : Acteur principal du film, Tom Hardy a lui-même émis quelques doutes sur la qualité de Venom dans une interview en évoquant 30 à 40 minutes de scènes coupées. Les meilleures selon lui !

Comment s’en sort-il au final ? Mal. L’acteur semble ne pas savoir quoi faire de ce personnage coincé avec ce symbiote qui lui empoisonne l’existence. Résultat, il en fait des caisses et grimace autant que Louis de Funès et Jim Carrey réunis. Etonnant pour un acteur de cette trempe qui nous avait habitués à plus de subtilité, dans Mad Max: Fury Road ou Dunkerque par exemple.

L’histoire : Toute la noirceur du personnage a clairement été atténuée pour ne froisser aucun public, surtout pas les plus jeunes. Tom Hardy et son double se livrent davantage à un numéro digne de Laurel et Hardy que de Docteur Jekyll et Mr Hyde. Ni haine, ni sang ni violence ! Le changement de camp du symbiote est ainsi expédié en quelques scènes. Dommage, c’était là l’aspect le plus intéressant de cette histoire.

Et Spidey ? L’homme-araignée est totalement absent de l’équation. Dommage car sans lui et la rivalité qui l’oppose à Venom, le personnage perd en complexité.

Les scènes d’action ? Elle sont au mieux propres, au pire illisibles. En atteste la dernière séquence à laquelle on ne comprend absolument rien tant la mise en scène est bâclée et brouillonne.

A ne pas voir si vous aimez la finesse de Tom Hardy qui s’est ici totalement évaporée !

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