Yahoo Actualités Penalties, VAR, cartons... Le PSG est-il défavorisé par l’arbitrage en Ligue des champions?
Le PSG se déplace à Dortmund mercredi (21h, sur RMC Sport 1) en étant maître de son destin pour la qualification en Ligue des champions. Un petit confort glané dans les arrêts de jeu du temps additionnel de sa dernière rencontre face à Newcastle (1-1) sur un penalty transformé par Kylian Mbappé, le 28 novembre. La décision du Polonais Szymon Marciniak de désigner le point de penalty après une main de Tino Livramento a provoqué la colère du camp anglais.
Le cador le plus sanctionné sur les penalties, le VAR et les cartons
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Elle a relancé le débat sur l’interprétation de la règle des mains mais aussi coûté une sanction à l’arbitre du VAR, jugé coupable d’avoir averti à tort l’arbitre central d’un possible geste litigieux. La polémique s’est étendue un peu partout en Europe. "Les médias espagnols sont hallucinés du penalty accordé au PSG", avait ainsi lancé dans l’After Fred Hermel, spécialiste du football espagnol pour RMC Sport. Ce qui avait provoqué l’ire de Daniel Riolo, journaliste et éditorialiste de RMC.
"Le PSG c’est l’équipe qui s’est fait le plus avoir en Ligue des champions ces dix dernières années. Et là ils croquent un malheureux penalty alors que dix minutes avant il y en avait un."
Alors, comment juger l’arbitrage autour du PSG ces dernières saisons? D’un point de vue émotionnel, la remontada contre le Barça (6-1) en 2017 restera comme le point d’orgue de décisions arbitrales largement défavorables. Il y eut aussi la main de Presnel Kimpembe contre Manchester United en 2019, la légère faute d’Idrissa Gueye sur Marcelo contre le Real la même année ou encore la charge jugée licite de Karim Benzema sur Gianluigi Donnarumma en 2022.
D’un point de vue statistique, le PSG a concédé 23 penalties en 98 rencontres depuis la saison 2013-2014. Elle est l’équipe la plus souvent sanctionnée sur cette période (0,23 penalty/match), devant les cadors comme Manchester City (0,17), Barcelone (0,14), le Real Madrid (0,12) ou Liverpool (0,10). Paris a concédé au moins quatre penalties de plus que toute autre équipe sur cette période en C1. Dans l’autre sens, le PSG a obtenu 17 penalties pour un ratio de 0,17/match inférieur, cette fois, à ceux des autres gros comme Barcelone (0,20), le Real Madrid (0,23), Manchester City (0,29) ou le Bayern Munich (0,30).
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Le recours au VAR sourit également moins au PSG qu’à ses concurrents. Cinq des sept derniers appels à la vidéo dans la compétition se sont soldés par un avis défavorable au PSG (pas le dernier contre Newcastle). Depuis 2019, année où le VAR a été introduit dès la phase de poules de la Ligue des champions, 11 des 18 appels à la vidéo ont été défavorables au PSG (soit 61% de retour négatif). Le ratio est plus rentable pour Barcelone (50%), Dortmund (45%), le Bayern (43%) ou le Real (42%). L'AC Milan, adversaire du PSG cette saison, obtient même un ratio de 0% d'avis défavorable.
En termes de discipline, le PSG est le club qui a reçu le plus de cartons jaunes depuis 2013-2014 (2,11/match, 207 en 98 rencontres), devant Barcelone (1,90), City et Real (1,67), le Bayern (1,58) et Liverpool (1,41). Ces indicateurs dépendent du contexte de la rencontre mais aussi du style de jeu de l’équipe. Ils étayent toutefois le sentiment de Daniel Riolo, très remonté il y a deux semaines contre les allusions des médias espagnols sur les décisions à l’avantage du PSG.
