Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud: Dan Carter livre son impression avant la finale

Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud: Dan Carter livre son impression avant la finale

Une finale entre deux ennemis intimes du rugby mondial. Ce samedi au stade de France, Néo-Zélandais et Sud-Africains ont rendez-vous pour écrire l'histoire, 28 ans après leur duel fou en 1995 au même stade de la compétition. L'enjeu pour les deux nations ? Remporter un quatrième titre mondial et entrer un peu plus dans la légende du sport.

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Une finale serrée "jusque dans les dernières minutes", le pronostic de Dan Carter

Lui sera présent en tribunes. Dan Carter, 41 ans, a raccroché les crampons mais surveille toujours de très près les performances des All Blacks. Titré deux fois, en 2011 et 2015, l'ex-demi d'ouverture aux 112 sélections avec la Nouvelle-Zélande a confié ses impressions dans les colonnes du Parisien avant l'ultime rencontre du tournoi.

Pour lui, cela ne fait aucun doute, la partie sera "très serrée" entre deux équipes qui se sont affrontées à 105 reprises en plus d'un siècle et qui, par conséquent, se connaissent par coeur. "Ça va se jouer jusque dans les dernières minutes (...) Ce sera un match très physique, brutal, qui peut basculer d'un côté ou de l'autre. Si les All Blacks peuvent répondre au défi physique des Springboks, qu'ils ont une bonne mêlée et une bonne touche, on aura des occasions à un moment, et cela permettra je l'espère à la Nouvelle-Zélande de gagner."

Les deux nations arrivent, qui plus est, à égalité cette année avec un succès chacun (victoire 35-20 des All Blacks en juillet, victoire 35-7 des Sud-Africains en août), de quoi rajouter de la dramaturgie à cette grande finale. Pour Carter, l'important dans ce genre de momentums est de "rester calme, de garder les idées claires sur ce qu’il faut faire pour gagner. C’est avant tout de la psychologie. Le préparateur mental a beaucoup de boulot ! Il faut trouver le bon équilibre, en gardant la motivation, l’énergie à un haut niveau, tout en ne pensant pas à la finale 24 heures sur 24."

Article original publié sur RMC Sport