LR, les passagers clandestins du front républicain

Seulement trois candidats LR en position de triangulaire se sont désistés.  - Credit:Philemon Henry/SIPA / SIPA / Philemon Henry/SIPA
Seulement trois candidats LR en position de triangulaire se sont désistés. - Credit:Philemon Henry/SIPA / SIPA / Philemon Henry/SIPA

Un front républicain ? Chez Les Républicains, si le deuxième mot est assez bien maîtrisé, le premier n'a plus lieu d'être. Depuis la victoire au premier tour des élections législatives, le 30 juin, du Rassemblement national, le parti de droite, en refusant de donner toute consigne de vote à ses électeurs, s'est inscrit en opposition à tous les autres partis. « Le danger qui menace notre pays aujourd'hui, c'est l'extrême gauche », déclarait François-Xavier Bellamy sur TF1 quelques minutes après l'annonce des résultats de ce dimanche.

Une position que la tête de liste LR aux dernières élections européennes assume. Pour lui, il faut croire « à la conscience des Français » et ne pas « disposer de leurs voix » en donnant quelques consignes de votes qu'il soit. Dans un communiqué, publié dans la nuit de dimanche à lundi, Les Républicains ont placé en première position, les « outrances d'une extrême gauche dominée par La France Insoumise » avant d'écrire plus sobrement « le Rassemblement national n'est pas non plus la solution ». Mais au-delà des consignes de vote pour les électeurs, il y a la posture en cas de triangulaires, décisive face à un candidat Rassemblement national qui serait arrivé en tête.

23 candidats LR bénéficiant d'un désistement

Avec plus de 306 triangulaires recensés au soir du 30 juin, les forces politiques ont choisi d'ériger une stratégie pour réduire finalement celles-ci, depuis mardi soir, au nombre de 94. Si au sein du Nouveau Front populair [...] Lire la suite