Législatives : du RN à LFI, ces candidatures qui posent problème

Une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale française à Paris, le 5 mars 2024.   - Credit:Urman Lionel / Urman Lionel/ABACA
Une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale française à Paris, le 5 mars 2024. - Credit:Urman Lionel / Urman Lionel/ABACA

Depuis dimanche 16 juin, la liste des candidats qui interrogent s'allonge. D'une manière assez incompréhensible, de nombreux candidats ayant tenu des déclarations scandaleuses ont reçu l'imprimatur de leurs partis respectifs pour cette campagne éclair. Certains ont même de sérieuses chances, au soir du 7 juillet, de rejoindre l'Assemblée nationale.

Des nostalgiques du régime de Vichy

Au Rassemblement national, la dissolution a visiblement pris de court l'état-major. Des candidats lepénistes « dédiabolisés » flirtent avec le racisme, l'antisémitisme, la xénophobie ou le négationnisme.

C'est le cas de Joseph Martin dans le Morbihan. Il a d'abord été mis à l'écart par la direction du RN après que Libération a exhumé un tweet datant de 2018 : « Le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoah », écrivait-il alors. La commission des conflits du parti l'a finalement réinvesti, considérant qu'il s'agissait d'une réaction au décès de Robert Faurisson, survenu la veille. Joseph Martin a dit qu'il pensait que ce dernier, qui niait l'existence du génocide juif par les nazis et l'existence des chambres à gaz, était décédé à la suite d'une fuite de gaz…

Certains nostalgiques du régime de Vichy et de ses aspirations antisémites sont toujours présents dans les rangs du parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella. On peut notamment citer le cas de Françoise Billaud, admiratrice du maréchal Pétain, qui partageait encore au mois de mai sur Facebook des posts complotistes. Révél [...] Lire la suite