Législatives : Édouard Philippe en campagne pour construire un « bloc central »

Édouard Philippe le 26 juin à Saturargues, dans l'Hérault, pour soutenir la députée Renaissance sortante, Laurence Cristol.  - Credit:Henri Frasque
Édouard Philippe le 26 juin à Saturargues, dans l'Hérault, pour soutenir la députée Renaissance sortante, Laurence Cristol. - Credit:Henri Frasque

« Alors, pour le Havrais que je suis, il faut bien reconnaître un certain choc thermique ! » Il fait près de 30 °C ce mercredi après-midi à l'ombre du mûrier platane dans la cour de la mairie de Saturargues, un village de 1 000 habitants près de Lunel, dans l'Hérault. Édouard Philippe préfère tomber la veste pour s'adresser à la petite foule d'élus locaux et de sympathisants réunis en cercle autour de lui. « Tenir une réunion publique où on vient dire ce qu'on veut, sous un arbre, au pied de la mairie, il y a un côté IIIe République », s'amuse l'ancien Premier ministre.

Lancé dans une campagne « brève, difficile, mais dont les enjeux seront décisifs », le maire du Havre se démultiplie depuis le début de la campagne des législatives, au rythme effréné de quatre rendez-vous par jour, pour soutenir la majorité de ses 82 candidats Horizons en France.

« De la droite conservatrice à la gauche sociale-démocrate »

Un jour en Dordogne. Un autre en Meurthe-et-Moselle. Une heure plus tôt, il était à Nîmes, dans le Gard, pour soutenir deux de ses candidats, loin de partir favoris face à des sortants RN. Il ne rechigne pas à s'afficher avec des candidats MoDem ou Républicains. Ou comme ici avec la députée Renaissance sortante, Laurence Cristol, qui se désole d'avoir vu son mandat brutalement interrompu, stoppant net la discussion du projet de loi sur la fin de vie qu'elle portait avec une députée Horizons.

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