Dortmund-PSG: occasions manquées, mauvais contrôles... Kolo Muani dans le viseur de Riolo

Le scénario du match entre Dortmund et le PSG (1-1) mercredi en Ligue des champions a de nouveau laissé un goût amer à Daniel Riolo. Dans l’After, le journaliste et éditorialiste RMC Sport s’est agacé face au manque de réalisme latent de l’attaque parisienne.

"Si tu fais le total (d’occasions manquées cette saison en Ligue des champions, NDLR), tu es meilleur que toutes les autres équipes", a-t-il constaté. Il cible les joueurs "trop tendres" comme Bradley Barcola face à Newcastle ou Randal Kolo Muani, mercredi en Allemagne. Mais aussi Luis Enrique pour son entêtement à aligner Kylian Mbappé dans l’axe.

Riolo déplore les occasions manquées, "les mauvais contrôles" et "les mauvaises conduites"

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"Contre Newcastle, quand tu as des occasions aussi nettes mais que tu as des joueurs qui ne sont pas finis, ils les ratent", lance-t-il. "(à Dortmund) Kolo Muani rate une occase énorme. Si Mbappé jouait à sa place (à gauche) il mettait deux buts ce soir. Comme on a "Géo Trouvetou" (Luis Enrique) sur le banc, on avance comme ça, c’est déjà bien, tu es en huitièmes. Je ne vais pas faire la fine bouche. Maintenant, tu vas prier pour avoir un bon tirage et si tu te fais éliminer, tu te feras éliminer parce que "Géo Trouvetou" inventera quelque chose."

Un avis que ne partage pas Jérôme Rothen: "Le numéro 9 du PSG, ça ne me contrarie pas que ce soit Kylian Mbappé". Ce qui fait bondir Daniel Riolo.

"180 millions qui n’ont servi à rien: Ramos et Kolo Muani. Tu n’as pas de 9."

"Ramos aurait fait moins de dégât parce qu’en une touche de balle, ça lui aurait évité les mauvais contrôles, les mauvaises conduites. Un ballon qui lui aurait rebondi dessus aurait pu faire but."

Pour Rothen, le positionnement de Kolo Muani lui a permis de se montrer dangereux à défaut de convertir ses opportunités. "Kolo Muani à droite aujourd’hui s’est créé deux grosses occasions, quand il est dans l’axe, il ne s’en crée quasiment jamais. Un attaquant doit se créer des occasions, il s’en crée deux grosses aujourd’hui. Là où je te rejoins, c’est que sur les deux qu’il a, si c’est un grand joueur à 90 millions d‘euros, en effet, il marque."

Article original publié sur RMC Sport