Attaque du fourgon pénitentiaire : les agents tués décorés de la Légion d’honneur à titre posthume

Le capitaine pénitentiaire Fabrice Moello et le surveillant brigadier Arnaud Garcia sont morts dans l'exercice de leurs fonctions mardi 14 mai après l'attaque de leur fourgon au péage d'Incarville (Eure).  - Credit:François Greuez - Sipa
Le capitaine pénitentiaire Fabrice Moello et le surveillant brigadier Arnaud Garcia sont morts dans l'exercice de leurs fonctions mardi 14 mai après l'attaque de leur fourgon au péage d'Incarville (Eure). - Credit:François Greuez - Sipa

Ils sont décorés à titre posthume. La Légion d'honneur a été décernée aux deux agents pénitentiaires tués dans l'attaque du fourgon au péage d'Incarville (Eure) le 14 mai dernier. Cette décoration a été inscrite officiellement au Journal officiel (JO) ce mercredi 22 mai, jour de l'hommage national rendu en leur honneur. Selon le décret, les deux agents ont été décorés au grade de chevalier.

Arnaud Garcia, « surveillant brigadier, agent d'escorte au pôle régional d'extraction judiciaire de Caen », avait 15 ans de service. Fabrice Moello, « capitaine pénitentiaire, responsable du pôle d'extraction judiciaire de Caen », travaillait depuis 29 ans, précise le JO. Les deux agents sont les premiers tués dans l'exercice de leurs fonctions depuis 1992, précise la chancellerie.

Un hommage national leur a été rendu à la mi-journée à l'ancienne maison d'arrêt de Caen, où étaient basés les deux agents, présidé par le Premier ministre, Gabriel Attal. De nombreux élus étaient également présents à cette cérémonie, dont le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, l'ancienne Première ministre Élisabeth Borne, mais aussi Brigitte Macron.

Hommage national à Caen

La cérémonie d'hommage a commencé peu après 12 h 30 après l'arrivée de Gabriel Attal et le retentissement de La Marseillaise. Le Premier ministre a passé en revue les troupes avant l'arrivée des cercueils des deux agents, décorés d'un drapeau français. « Il n'était pas encore 6 heures, ce matin du 14 mai. Pour eux, pou [...] Lire la suite