"Le ramener à l'UFC Paris et lui arracher la tête": ce que Nassourdine Imavov réserve à Sean Strickland

Nassourdine Imavov n'a pas oublié. Ni son combat perdu, ni les propos de son adversaire. Plus d'un an après sa défaite contre Sean Strickland dans des circonstances difficiles (avec un adversaire changé à la dernière minute en raison de la blessure de Kelvin Gastelum et une importante différence de poids), le Français réclame une revanche.

"Aujourd'hui dans ma tête, le gars c'est Sean Strickland, c'est lui que je veux affronter, depuis mon combat contre lui", raconte Nassourdine Imavov à RMC Sport depuis la salle Venum Training Camp. "J'étais sur une bonne ascension, j'étais sur neuf victoires en dix combats. Il est venu et quelque part, il a cassé cette ascension. La revanche, c'est contre lui. En plus de ça il parle beaucoup, même après le combat, il parle très très mal. Le trashtalking est une chose, mais quand on vient, on dépasse les limites en insultant la famille, la religion... c'est inacceptable. Je n'accepte pas et je ne respecte pas ces gens-là."

"Si le prochain ce n'est pas lui, on va taper tous les autres pour arriver jusqu'à lui"

"Une chose que j'ai envie de faire, c'est de lui arracher la tête", poursuit Imavov. Et si on peut le faire à l'UFC Paris, en terrain hostile, il n'y a rien de mieux, le ramener à l'UFC Paris et lui arracher la tête, ce serait excellent. Mon objectif, c'est la ceinture et casser des grandes bouches comme Strickland."

Le combattant français refuse de se cacher derrière les circonstances de sa défaite de 2023 et estime avoir progressé depuis: "Le combat s'était fait au dernier moment... bon il n'y a aucune excuse et j'ai travaillé sur les erreurs. Et je progresse, je ne suis plus le même Nassourdine, je progresse toujours. Je suis confiant mentalement et physiquement. Les combats comme ça, ça me motive. Et dans notre viseur, on a quelqu'un qui parle énormément et qui s'appelle Sean Strickland. Si le prochain ce n'est pas lui, on va taper tous les autres pour arriver jusqu'à lui." Le message est passé.

Article original publié sur RMC Sport