JO Paris 2024 : Anne Hidalgo répond aux « gnagnagnas » sur la baignade dans la Seine

La maire (socialiste) de Paris veut convaincre les Français que la Seine « est un fleuve dont on prend soin. »

Un des rares engagements tenus ? Alors que nombreuses promesses des JO ont évolué avec le temps, du coût des opérations à la gratuité des transports, les organisateurs des Jeux olympiques martèlent que la Seine sera rendue baignable à l’été. Le fleuve « sera propre », a encore assuré Anne Hidalgo mardi, comme on l’entend dans la vidéo ci-dessus.

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La maire de Paris a effectivement profité de l’inauguration d’une piscine dans le 20e arrondissement de la capitale pour répondre à ceux qui doutent encore du projet maintes fois annoncé au cours de ces dernières décennies. « Alors tous les ’gnagnagnas’, je vous le dis, oui on va nager. Alors préparez-vous à dire : ah ben quand même, elle l’a fait, ils l’ont fait », a-t-elle lancé, en indiquant « travailler autour de la semaine olympique pour préparer ce plongeon. »

La socialiste évoque un « grand moment » qui permettra de « convaincre » les Français « que la Seine est un fleuve dont on prend soin. » « Ça fait des années qu’on le nettoie, qu’on l’assainit, nous aurons une Seine qui sera propre », a-t-elle encore promis.

Restent désormais plusieurs questions. Parmi elle : Anne Hidalgo se baignera-t-elle aux côtés d’Emmanuel Macron ? Le président de la République s’est effectivement engagé à plusieurs reprises à se baigner dans le fleuve à l’occasion des Jeux, sans toutefois fixer la date du rendez-vous ni préciser s’il le fera en public.

De quoi convaincre les derniers sceptiques ? À quelques mois des JO, des sportifs de haut niveau ont déjà fait entendre leurs inquiétudes. La qualité de l’eau, « c’est une préoccupation », a notamment confié début mars la Brésilienne Ana Marcela Cunha, la championne olympique en titre de natation en eau libre, à l’AFP.

Star de ces olympiades, la Seine doit accueillir la cérémonie d’ouverture et les épreuves de triathlon et de natation marathon. Il doit ensuite s’ouvrir dès l’année prochaine aux Parisiens et à leurs visiteurs.

Trois sites parisiens et plus d’une vingtaine autour de la capitale dans la Seine et la Marne, son principal affluent, accueilleront des espaces sécurisés et aménagés avec pontons, douches et parasols. Une reconquête au long cours, fruit d’un budget de 1,4 milliard de d’euros et de colossaux travaux de dépollution d’un fleuve longtemps considéré comme un dépotoir.

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