Mais pourquoi le Japon continue-t-il d'utiliser de vieilles disquettes ?

Si vous êtes né au XIXe siècle, peut-être que vous ne connaissez pas les disquettes, ni même le télécopieur, aussi appelé "fax". Et pourtant, en 2024, l'administration du Japon continue d'utiliser ces deux technologies vétustes. Le gouvernement vient toutefois d'annoncer enfin leur abandon progressif, comme le rapporte l'agence Reuters.

Le Japon est souvent considéré comme un pays à la pointe de la technologie et de la robotique, ce qui est vrai. Mais sur certains aspects, le pays reste à la traîne. Qu'il s'agisse du wifi dans les lieux publics, du paiement par carte bancaire, ou bien... de la numérisation des données. Jusqu'au mois dernier, la loi japonaise comptait 1 035 réglementations concernant l'utilisation de disquettes, qui servent de dispositifs de stockage, mais qui ne peuvent en réalité contenir que quelques mégaoctets de données au mieux. De quoi hisser, par comparaison, la bonne vieille clé USB au top de la technologie.

Le ministre du numérique, Taro Kono, vient cependant de se débarrasser de quasi-toutes ces règles, qui permettaient aux administrations de continuer de les utiliser. "Nous avons gagné la guerre contre les disquettes le 28 juin !", a-t-il déclaré. En effet, l'objet obsolète continuait de servir, par exemple pour stocker les fiches de paie des fonctionnaires, qui étaient transmises à la banque pour traitement et virement. Sauf que la banque devait aussi avoir un lecteur de disquette fonctionnel, ce qui représentait un coût d'entretien. Rappelons que (...)

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