Voici le plus petit implant cérébral au monde

Des chercheurs américains ont conçu un dispositif d’un centimètre cube, capable de stimuler le cerveau. Cet appareil est plus facile à installer que les implants actuels et ne requiert pas de chirurgie lourde du cerveau.

La taille d’un pois chiche. Des chercheurs de l’Université Rice aux États-Unis viennent de présenter l’implant pour stimuler le cerveau le plus petit jamais testé chez l’humain. La petite taille de ce petit cube en verre, gros d’à peine un centimètre de chaque côté, a pu être atteinte en lui enlevant la batterie, composant le plus encombrant des implants actuels.

Pour fonctionner, il produit de l’énergie lui-même, grâce à des mini-antennes qui vibrent lorsqu’elles sont stimulées par un champ magnétique. Il peut ensuite utiliser cette énergie pour stimuler une zone spécifique du cerveau, ce qui pourrait révolutionner certains traitements nécessitant une stimulation semblable, telle que la stimulation cérébrale profonde utilisée pour traiter l’épilepsie, la dépression ou encore la maladie de Parkinson. Ce petit bijou d’ingénierie a été présenté le 12 avril 2024 dans la revue Science Advances.

Un implant plus petit pour le rendre plus populaire

Plusieurs études montrent que ces traitements par stimulation cérébrale profonde sont efficaces pour un grand nombre de maladies. Cependant, leur utilisation reste rare : moins de 10 % éligibles se tournent vers cette solution. En cause, les risques perçus des chirurgies du cerveau nécessaires pour insérer les implants, ainsi que le coût de ces interventions. La réponse à ces barrières pourrait être donc de rendre ces chirurgies plus simples, donc plus sûres et moins onéreuses.

Pour cela, les auteurs ont cherché à réduire la taille du dispositif le plus possible, tout en préservant sa fonctionnalité. "La stimulation cérébrale profonde nécessite une chirurgie qui est sûre, mais qui reste une chirurgie du cerveau, avec un risque perçu par les patients qui limite le nombre de personnes qui l’acceptent, explique dans un communiqué le neurochirurgien Sameer Sheth, qui a participé à l’étude. C’est là que ces nouvelles technologies sont utiles. Elles nécessitent seulement une intervention mineure, similaire à de la chirurgie de la p[...]

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