Otages détenus par le Hamas : Macron estime que "nous n'aurons de repos" que lorsqu'ils seront "de retour"

"La France n'abandonne aucun de ses enfants", a déclaré le président de la République dans un message lu mardi soir lors d'une soirée à l'Assemblée nationale pour appeler à la libération des otages du Hamas.

"Nous n'aurons de repos que lorsque la mission sera remplie, et nos otages, de retour", a déclaré Emmanuel Macron, dans un message lu lors de la soirée pour appeler à la libération des otages du Hamas organisée à l'Assemblée nationale ce mardi.

"Je l'ai dit à tous nos compatriotes: la France n'abandonne aucun de ses enfants. Nous mettrons tout en œuvre pour les faire revenir sains et saufs dans leur foyer", promet dans ce message Emmanuel Macron, qui s'est rendu ce mardi en Israël pour y rencontrer le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, mais aussi les familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza.

Neuf Français toujours portés disparus

Emmanuel Macron a également rencontré ce mardi le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Les attaques meurtrières du Hamas ont fait plus de 1 400 morts le 7 octobre, dont 30 ressortissants français. Neuf Français sont toujours portés disparus.

Plusieurs proches de victimes ou de disparus se sont exprimés lors de cette soirée empreinte de gravité, organisée par la radio communautaire Radio J à l'Assemblée nationale.

Plusieurs ministres, présidents de groupe parlementaire, députés PS, EELV, LR et de la majorité, ainsi que le député RN Sébastien Chenu, présent en début de soirée, ont assisté ou se sont exprimés lors de cet hommage où l'émotion a parfois laissé place à des messages politiques.

"Soutien"

L'ancien président François Hollande, dont le mandat a été marqué par les attentats du Bataclan, de Charlie Hebdo et de Nice, a appelé à la "proportionnalité" de la réponse d'Israël, et au respect du "droit humanitaire" à Gaza.

"Au-delà de notre solidarité, c'est un soutien que nous devons à l'État d'Israël, un pays ami, (...) allié de la France, qui est notre première ligne de front (...) dans le combat que nous menons face au terrorisme", a dit la ministre des Solidarités Aurore Bergé.

Quand le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a rappelé que le Hamas, "organisation terroriste", ne représente pas "l'ensemble des Palestiniens, qui ont à souffrir eux aussi de ce qu'est le Hamas".

"Nous n'aurons pas de répit, nous n'aurons pas la paix, tant qu'il y aura encore un otage", a dit la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet en conclusion de la soirée. Invitée par le journaliste de Radio J à réagir au tweet polémique de Jean-Luc Mélenchon l'accusant d'"encourager les massacres" en allant à Tel Aviv, elle a redit avoir été "choquée". "Mais (...) je n'ai pas envie de faire l'exégèse de la pensée de ce triste sire", a-t-elle dit sous les applaudissements.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Emmanuel Macron: "Je vois, j'entends les souffrances des populations civiles à Gaza"