Emmanuel Macron affirme qu'Israël et la France sont "liés par le deuil" après les attaques du Hamas

Le président français Emmanuel Macron a exprimé mardi 24 octobre en Israël la "solidarité" de la France, affirmant que les deux pays étaient "liés par le deuil", après l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.

Dès son arrivée, à l'aéroport de Tel-Aviv, il a rencontré des familles de Français ou Franco-israéliens tués, disparus ou retenus otages dans la bande de Gaza. Au moins trente Français ont été tués dans cette attaque, inédite par sa violence et son ampleur depuis la fondation de l'État d'Israël en 1948.

"Nous sommes liés à Israël par le deuil. Trente de nos compatriotes ont été assassinés le 7 octobre. Neuf autres sont encore portés disparus ou retenus en otage. À Tel-Aviv, auprès de leurs familles, j'ai exprimé la solidarité de la Nation", a écrit le président français sur X (ex-Twitter).

Une visite pour demander "une trêve humanitaire"

La visite d'Emmanuel Macron intervient au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, qui a fait des milliers de morts, en très grande majorité des civils.

Lundi soir, le Hamas a libéré deux otages de nationalité israélienne, trois jours après la libération d'un Américain et de sa fille. Au cours de sa visite d'une journée, le président Macron doit plaider en faveur d'"une trêve humanitaire" qui "pourra mener à un cessez-le-feu", selon l'Élysée.

Il doit aussi appeler à "préserver les populations civiles" dans la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, selon l'Élysée, tandis qu'Israël y a engagé des frappes aériennes massives en riposte à l'attaque du 7 octobre, avec l'objectif affiché d'"anéantir" le groupe armé.

La libération des otages, le "premier objectif"

Lors d'une rencontre avec le président israélien, Isaac Herzog, Emmanuel Macron a appelé mardi matin à ne pas "élargir le conflit" entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, estimant que la libération des otages retenus à Gaza était "le premier objectif".

Il doit se rendre dans la journée en Cisjordanie pour rencontrer le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, selon les services de ce dernier.

Article original publié sur BFMTV.com