Orban, Gaza et Mbappé : les informations de la nuit

L’UE s’inquiète d’une éventuelle visite d’Orban à Moscou. Le site Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) a assuré jeudi que le Premier ministre hongrois Viktor Orban allait rencontrer vendredi le président russe Vladimir Poutine à Moscou. L’information n’a été confirmée ni par la Hongrie ni par la Russie, et n’a pas été communiquée officiellement à l’Union européenne (UE). Mais cette éventuelle visite “a suscité une condamnation rapide de la part des dirigeants du bloc”, précise le site. Elle intervient en effet “quelques jours après que la Hongrie a pris la présidence tournante de l’Union européenne – une source d’inquiétudes pour de nombreux membres de l’UE en raison des déclarations prorusses régulières d’Orban”. Si elle se confirme, il s’agira de la première visite d’un dirigeant européen à Moscou depuis celle du chancelier autrichien Karl Nehammer en avril 2022. Le président du Conseil européen Charles Michel a pris les devants en soulignant sur X que “la présidence tournante de l’UE n’a pas de mandat pour engager le dialogue avec la Russie au nom de l’UE”. Mardi, lors d’une visite surprise à Kiev, M. Orban avait appelé à un « cessez-le-feu » entre l’Ukraine et la Russie, une option rejetée par le reste des pays membres de l’UE et par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Gaza : Israël envoie une délégation au Qatar pour négocier avec le Hamas. “En dépit de la forte opposition de plusieurs membres de son cabinet”, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a autorisé jeudi “l’envoi d’une équipe de négociateurs pour discuter d’un cessez-le-feu et de la libération des otages”, dans le conflit qui l’oppose au Hamas à Gaza, rapporte Ha’Aretz. Cette décision intervient au lendemain de l’envoi par le Hamas de nouvelles propositions aux médiateurs qataris, égyptiens et américains. Les discussions, menées par le chef du Mossad David Barnea, doivent débuter vendredi à Doha. Le président américain Joe Biden a salué la décision israélienne, susceptible de permettre la “conclusion d’un accord”, mais un haut responsable américain a souligné qu’un “travail significatif” restait à faire avant que les parties ne s’entendent sur les conditions d’un cessez-le-feu.

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