Olympisme, Twitter et Antarctique : les informations de la nuit

Le comité olympique russe suspendu par le CIO. La sanction - qui se traduit par la perte des financements du comité international olympique - est “inhabituelle”, souligne le Washington Post. Le quotidien explique la Russie a tenté d’enregistrer des sportifs de régions ukrainiennes occupées, autour de Donetsk et Kherson notamment, comme des athlètes russes. Une violation de la charte olympique et une atteinte à l’intégrité territoriale du comité olympique ukrainien, indique le CIO. Cette décision est indépendante de l’interdiction faite aux athlètes russes et biélorusses de représenter leur pays lors des Jeux de Paris l’été prochain. Les fédérations de chaque sport pourront toutefois sélectionner certains d’entre eux à condition qu’ils ne mettent pas en avant la guerre menée par Moscou en Ukraine ou leur armée nationale, précise le Post.

Bruxelles ouvre une enquête sur Twitter. La Commission européenne reproche au réseau social d’avoir diffusé des contenus illégaux, violents ou relevant de la désinformation après les attaques du Hamas en Israël. Lundi, elle a demandé à la plateforme de les éliminer. Linda Yaccarino, la directrice générale de Twitter, a affirmé dans un courrier adressé aux autorités européennes que des dizaines de compte avaient été supprimés. Pas suffisant visiblement. Selon El Pais, Twitter risque une amende qui pourrait s’élever jusqu’à 6 % de son chiffre d’affaires global.

40 % de la glace flottante de l’Antarctique auraient fondu. Les chiffres, obtenus par des chercheurs de l’université de Leeds à partir de l’analyse de dizaines de milliers d’images satellite, font partie d’une étude publiée dans la revue scientifique Science Advances. La fonte d’une partie de ces plateformes de glace flottante signifie que depuis 1997, 7 500 milliards de tonnes d’eau se sont ajoutées aux océans. Les plateformes, situées au bout des glaciers, jouent un rôle de barrage entre la mer et la calotte glaciaire, indique The Guardian. Cette fonte, qui ne montre aucun signe d’amélioration d’après l’étude, accélère celle des glaciers, impactant le niveau des eaux, les courants marins et le climat.

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