"Je suis sur un nuage" : ces relayeurs de la flamme à Marseille racontent leur joie

Frédérick Bousquet, ancien nageur, Anouk Garnier, double championne du monde de course à obstacles, ou encore Jean Lazuech, journaliste-présentateur pour BFM Marseille, ont porté la flamme olympique, le 9 mai, à Marseille. Ils racontent.

Marseille se remettait tout juste de l'arrivée en fanfare de la flamme olympique à bord du Belem qu'un autre événement de taille a fait vibrer la ville : son relais dans les rues de la cité phocéenne le jeudi 9 mai.

Au cours de cette journée mémorable, plusieurs dizaines de relayeurs ont eu l'opportunité de se saisir de ce feu mythique. Certains sont bien connus du monde sportif, à l'instar de Frédérick Bousquet, champion olympique de natation.

"J'ai un mélange d'émotions qui m'a envahi à partir du moment où j'attendais le relayeur précédent jusqu'à même maintenant", raconte-t-il.

"Je suis sur un nuage. Je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais j'ai vécu un moment incroyable", confie le nageur.

Le vice-champion olympique, récompensé à Pékin en 2008, a reçu la flamme de la main de Michel Pedroletti, ancien entraîneur des équipes de France de natation des JO. Pour lui, la torche est surtout l'incarnation de "tout le travail que les athlètes font au quotidien et leur rêve de voir cette flamme en tant que participant".

Dans la famille des athlètes de haut niveau, Anouk Garnier a également contribué au relais. La double championne du monde de course à obstacles a d'abord été marquée par l'enthousiasme et l'accueil des Marseillais.

Vient ensuite la prise de conscience du moment rare vécu dans la cité phocéenne. "C'était un moment exceptionnel. Moi qui suis une sportive de haut niveau, c'est un grand honneur de tenir cette flamme olympique", raconte-t-elle à BFM Marseille Provence.

Elle n'était d'ailleurs pas seulement présente en son nom. "Je suis ambassadrice du programme des volontaires de Paris 2024, donc c'était une façon pour moi de représenter les 45.000 volontaires sur ce relais", confie la championne.

Si cet événement a marqué les esprits des sportifs, il a aussi été intense pour d'autres chanceux. Jean Lazuech, journaliste-présentateur de BFM Marseille Provence, a pu saisir lui aussi cette flamme olympique dans la cité phocéenne.

"C'était assez exceptionnel. J'ai vécu un moment important d'émotion, de communion avec les Marseillais", raconte-t-il.

Avant de poursuivre: "J'ai eu la chance que mon relais dure un peu plus longtemps que les autres. Un bouchon s'est formé en tête du convoi et j'ai dû patienter avec la flamme olympique pendant deux ou trois minutes supplémentaires."

Après Marseille, la flamme olympique entamera la seconde étape de son parcours dans le Var, le vendredi 10 mai. La cité phocéenne devra attendre le lancement des Jeux, le 26 juillet pour vibrer à nouveau, en assistant aux épreuves de football et de voile.

Article original publié sur RMC Sport