Noé Preszow en interview : "Les chansons peuvent changer le monde"

Victor Pattyn
Victor Pattyn

Crédits photo : Victor PattynPropos recueillis par Julien Gonçalves.
Comment tu as abordé ce deuxième album "préchof" ? On dit souvent que c'est une étape particulière...
J'ai vraiment le sentiment de faire la même chose depuis que j'ai 13 ans. Oui c'est mon deuxième album et en même temps, c'est la continuité des CD qu'on me demandait de graver et que je distribuais dans la cour de récré. En moi, il n'y a pas eu de changement, mais il y a eu quand même l'envie de mettre les points sur les i, de préciser certaines choses. C'était plus un vrai besoin, observé une fois que l'album était fait, qu'un concept. Je me méfie du concept, du fait qu'il faut une idée forte. Au contraire, je l'ai même moins pensé que le premier.
Comment ça ?
Sur le premier, je m'étais retenu de faire certaines choses. Je ne sais pas pourquoi. J'avais tellement peur de mettre trop de guitares, car je suis un fou de guitare, que j'en ai presque pas mis ! (Rires) J'avais des drôles de trucs, que personne m'a demandé, mais je me suis mis mes propres limites. Je ne voulais peut-être pas tout donner, ne pas prendre ce risque, vu que je disais déjà beaucoup dans les textes. Mais là, par contre, je me suis dit : "C'est maintenant, j'y vais !"
« Pour moi, être juif c'est être de gauche »D'où le titre de l'album, qui peut surprendre d'ailleurs !
Il y a des titres de chansons qui auraient été de bons titres d'album mais je n'avais pas envie de ça. Je voulais un truc particulier, j'aimais bien l'idée d'un album presque éponyme. Car donner son nom à son deuxième album, ça aurait été presque trop simple...
Tu en avais marre aussi qu'on écorche ton nom ?
Je l'ai tellement précisé dans les communiqués de presse ou avant une interview qu'il a finalement été peu écorché. Mê...

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