Marine Le Pen estime qu'"il ne restera à Emmanuel Macron que la démission" en cas de "blocage politique"

Celle qui candidate à sa réélection dans le Pas-de-Calais a estimé "qu'il ne restera" au chef de l'État que la démission en cas de "crise politique", celui-ci ayant déjà utilisé la carte de la dissolution.

Marine Le Pen a estimé ce vendredi 21 juin qu'"il ne restera au président (de la République) que la démission pour sortir potentiellement d'une crise politique", en affirmant qu'il ne s'agissait pas d'une "demande" de sa part mais d'un "constat".

"Je n'appelle pas Emmanuel Macron à démissionner. Je suis respectueuse des institutions. Je note juste que, quand il y a un blocage politique, quand il y a une crise politique, il y a trois possibilités", a-t-elle expliqué en marge d'un déplacement à Courrières, dans la circonscription du Pas-de-Calais où elle entend se faire réélire députée.

"Il y a le remaniement, il y a la dissolution ou il y a la démission du président. Le remaniement, pour le coup, dans cette circonstance, ne m'apparaîtrait pas extrêmement utile. La dissolution vient d'être opérée pendant un an. Il ne restera donc au président que la démission pour sortir potentiellement d'une crise politique", a estimé Marine Le Pen.

"C'est un constat. C'est pas une demande, il fera exactement ce qu'il veut et ce que la Constitution lui donne liberté de faire", a encore ajouté la triple candidate malheureuse à l'Élysée, alors qu'un sondage Odoxa paru vendredi crédite le Rassemblement national de 250 à 300 députés dans la future Assemblée nationale, entre la majorité relative et la majorité absolue (289 sièges).

Emmanuel Macron avait indiqué la semaine dernière qu'il excluait de démissionner, quelle que soit l'issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet.

Article original publié sur BFMTV.com