Mélenchon Premier ministre ? La déclaration qui gêne la gauche

Une petite phrase proclamée à la télévision et c'est toute l'alliance de gauche qui s'agace. « J'ai l'intention de gouverner ce pays », a déclaré sur France 5 Jean-Luc Mélenchon, samedi soir, en revenant sur l' unité à gauche qui impose que ce ne soit « pas le foutoir, pas le bazar, pas l'Assemblée générale permanente, le pia-pia des gauchistes qui passent leur temps à s'engueuler entre eux ».

Alors que le député LFI François Ruffin a affirmé il y a quelques jours que le leader insoumis avait « raison de se mettre en retrait » , Raphaël Glucksmann considérant qu'il ne « serait pas Premier ministre», pourrait-il tout de même accéder à Matignon ? « Bien évidemment», a répondu Jean-Luc Mélenchon.

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« Je ne m'élimine pas et je ne m'impose pas. Je pense que c'est une formule qui est assez respectueuse du collectif », a-t-il ajouté, estimant qu'un consensus avait été trouvé parmi les alliés de gauche pour que ce soit « le groupe parlementaire le plus important qui présente le candidat à la Primature». Le patron du PS Olivier Faure a cependant évoqué la nécessité d'un vote pour trancher quel serait l'éventuel Premier ministre de gauche. Quant au communiste Fabien Roussel, il s'est lui aussi emporté : « L’idée d'une nomination au poste de Premier ministre de Jean-Luc Mélenchon, qu'il alimente lui-même, n'a jamais fait l'objet d'un accord entre les forces du front pop...


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