Guerre à Gaza : la députée LFI Rachel Keke brandit un drapeau palestinien à l'Assemblée, suivez notre direct

Une semaine après Sébastien Delogu, la députée LFI Rachel Keke a brandi le drapeau de la Palestine lors des Questions au gouvernement. Suivez notre live.

Une semaine après Sébastien Delogu, la députée LFI Rachel Keke a à son tour brandi un drapeau palestinien à l'Assemblée. La séance a été suspendue suite à son happening. (Photo GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
Une semaine après Sébastien Delogu, la députée LFI Rachel Keke a à son tour brandi un drapeau palestinien à l'Assemblée. La séance a été suspendue suite à son happening. (Photo GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

À J-5 des élections européennes, l'ambiance est toujours aussi tendue à l'Assemblée. Une semaine après le happening du député LFI Sébastien Delogu, qui avait brandi un drapeau palestinien dans l'hémicycle, ses camarades de la Nupes ont affiché leur soutien à la Palestine. Vêtus de vert, de noir, de rouge et de blanc, plusieurs députés ont formé un drapeau palestinien sur les bancs de l'Assemblée.

Une mobilisation qui n'est pas arrêtée là, puisque la députée LFI Rachel Keke a à sont tour brandi le drapeau de la Palestine, provocant une suspension de séance. La députée a fait l'objet d'un rappel à l'ordre de la part de la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet. Un bureau sera convoqué ultérieurement pour décider d'une aggravation de la sanction prononcée.

INFOS EN DIRECT TERMINÉES40 mises à jour
  • À la une

    Un drapeau palestinien de nouveau sorti à l'Assemblée

    Nouvel incident, à l'Assemblée nationale, une semaine après l'exclusion de Sébastien Delogu pour avoir brandi un drapeau palestinien. Cette fois, c'est son homologue LFI Rachel Keke, députée du Val-de-Marne, qui a brandi un drapeau palestinien.

    La séance a immédiatement été suspendue par la présidente alors que les députés de droite et d'extrême droite réclamaient l'exclusion de la député LFI. Elle prend un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal avec possible sanction supplémentaire lors de la réunion du prochain bureau.

  • Qui est Rachel Keke ?

    La députée LFI, dont le happening à l'Assemblée ce mardi a beaucoup fait parler, détonne dans l'hémicycle. Ex-femme de chambre ayant tenu tête à la direction de l'hôtel Ibis des Batignoles, elle est l'une des seules députées appartenant à la catégorie socioprofessionnelle des employés.

    Retrouvez son portrait ici

  • Les députés NUPES ont-ils le droit de s'habiller aux couleurs de la Palestine à l'Assemblée nationale ?

    Les députés de la Nupes (écologistes, insoumis et communistes) ont marqué les esprits lors de la séance des questions au gouvernement, en s'habillant aux couleurs du drapeau palestinien (noir, blanc, rouge et vert).

    La présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a rappeler les députés à leurs obligations, mais les députés NUPES ont-ils le droit de s'habiller aux couleurs de la Palestine à l'Assemblée nationale ?

    Plus d'infos dans cet article

  • Liot appelle la France à reconnaître l'État de Palestine

    Plus tôt dans l'après-midi, lors des questions au gouvernement mouvementées, le député Liot Benjamin Saint-Huile, a appelé le gouvernement à "reconnaître maintenant l'État de Palestine, afin de peser sur le conflit".

    "Tous les jours nous faisons face à la violation du droit international, nous sommes devant une impasse diplomatique. Les réponses disproportionnés du Premier ministre (Netanyahu, ndlr) et de son gouvernement confèrent plus à la vengeance qu'à toute autre action de paix", a également affirmé le député Liot.

  • "Qu'est-ce qu'on aurait dit si je 7 octobre j'étais venu avec un drapeau israélien ?"

    Après les différentes actions menées à l'Assemblée, un drapeau brandi et des députés habillés aux couleurs de la Palestine, le député Meyer Habib dénonce "une extrême gauche antisémite".

    "Qu'est ce qu'on aurait dit si je 7 octobre j'étais venu avec un drapeau israélien ? Ça ne se fait pas. Pour faire du buzz, le show pour gratter quelques voix, ils transgressent ouvertement les règles de l'Assemblée nationale ?", a réagi le député des Français établis hors de France.

  • "Chaque semaine il faut qu'il ait un drapeau palestinien pour faire craquer le gouvernement" souhaite Rachel Keke

    "Chaque semaine, chaque mardi, il faut qu'il y ait un drapeau palestinien pour faire craquer le gouvernement et qu'il prenne ses responsabilités. Ça suffit ! On a vu Netanyahu parler sur LCI dire qu'il allait continuer. On se tait et on laisse comme ça ?".

    Interrogé sur d'éventuelles sanctions, Rachel Keke déplore un "deux poids deux mesures", soulignant que Meyer Habib n'était lui pas sanctionné. "Si elle veut me sanctionner, mais qu'elle me sanctionne".

  • "Sébastien Delogu était peut être du mauvais côté du règlement mais du bon côté de l’histoire"

    Quelques minutes après avoir brandi un drapeau palestinien dans l'hémicycle, Rachel Keke a publié un message dans lequel elle réaffirme son soutien à son collègue LFI Sébastien Delogu, suspendu 15 jours la semaine précédente pour avoir lui aussi brandi un drapeau. "Mon collègue Sébastien Delogu était peut être du mauvais côté du règlement mais du bon côté de l’histoire", écrit-elle.

    Sébastien Delogu a lui aussi publié un message, en lien avec les deux actions menées à l'Assemblée : les députés habillés aux couleurs de la Palestine et le drapeau brandi par Rachel Keke. "Le drapeau palestinien est entré à l'Assemblée, il n’en sortira plus jusqu’à ce que la France agisse pour appliquer le droit international !", écrit-il.

  • "Quand allez-vous reconnaître l'état de Palestine ?"

    Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine, débute sa question par un hommage aux quatre otages récemment décédés puis à ceux encore retenus par le Hamas. Le gouvernement reproche souvent à la Nupes de ne pas évoquer les otages dans leurs prises de parole sur le sujet.

    "Jusqu'où ira la stratégie du massacre et de la riposte aveugle, en somme la stratégie de la terre brûlée de celui que notre président appelle 'Cher ami bibi', Netanyahu et de son gouvernement d'extrême droite (...) je crains que la postérité ne soit pas tendre avec vous et les aveugles du massacre. Quand allez-vous interdire les produits issus des colonies, quand allez-vous dénoncer l'accord d'association entre l'UE et Israël, quand allez-vous reconnaître l'État de Palestine ?", interroge la députée.

    Au même instant, l'Élysée indique par communiqué qu'Emmanuel Macron appelle de nouveau le Hamas à accepter l'accord de cessez-le-feu. Le communiqué de l'Élysée précise également que le président de la République a demandé au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que l'Autorité palestinienne doit "assurer la gouvernance" de Gaza.

  • "Si le peuple vous inflige une rouste électorale monumentale au soir du 9 juin, en tirerez-vous les conclusions ?", demande le RN

    "Hier, vous humiliez votre candidate aux européennes en lui chipant son temps de parole. Apparemment, vous êtes fébrile et vous êtes devenu son ventriloque et vous voulez parler d'Europe. Vous nous avez vendu l'UE comme facteur de paix, de prospérité et de sécurité. Cette Europe fantasmée qui n'existe que dans vos cerveaux dogmatiques, les Français vivent une autre réalité", a affirmé le député RN Laurent Jacobelli avant d'évoquer l'immigration, le chômage ou encore la chute du pouvoir d'achat des Français "à cause des règles absurdes du marché européen de l'électricité qui a fait bondir leurs facture de 45% en deux ans". "Si le peuple vous inflige une rouste électorale monumentale au soir du 9 juin , en tirerez-vous les conclusions et arrêterez vous de sacrifier la France et les Français sur l'autel de l'européisme ?", a demandé Laurent Jacobelli.

    "Quand on a un candidat aux élections qui s'est battu contre l'inscription du droit à l'IVG dans l'UE, qui a voté contre l'égalité entre les femmes et les hommes et qui invisibilise sa deuxième de liste, on ne donne pas de leçon de morale au gouvernement", a notamment évoqué Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe, qui a ensuite pointé les absences de Jordan Bardella au Parlement européen et fait le bilan de ses absences.

  • "Le RN déteste l'Europe, la Nupes déteste la France"

    La campagne des européennes est aussi au coeur des questions au gouvernement.

    "Notre Europe est menacée de l'intérieur par les nationalistes, c'est le Rassemblement National qui porte un projet de Frexit a peine caché qui mettrait en danger nos retraités, nos économies, nos agriculteurs nos entreprises. C'est ce même RN qui joue avec les piliers de notre République pour faire campagne en détournant l'image de nos policiers et gendarmes qui protègent les Français et qui s'en prend au directeur de la gendarmerie nationale (...) c'est aussi LFI et ses alliés de la Nupes qui attisent la haine, la division, et qui abime l'AN comme à l'instant encore une fois. Le RN déteste l'Europe, la Nupes déteste la France", interroge Pieyre-Alexandre Anglade, député Renaissance.

    Gabriel Attal évoque les ingérences étrangères, "Trois infamies qui visent à nous manipuler", et appelle à continuer de construire l'Europe à 27.

  • La séance reprend, un bureau convoqué ultérieurement

    Yaël Braun-Pivet indique que la séance des questions au gouvernement reprend après accord avec les présidents de groupe et qu'un bureau sera convoqué ultérieurement pour décider d'une aggravation de la sanction prononcée, à savoir un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal.

    Une décision contraire à l'incident précédent ayant impliqué Sébastien Delogu, un bureau avait été convoqué immédiatement, prononçant l'exclusion de 15 jours du député LFI et la suspension de son indemnité.

  • "On assiste à une importation du conflit", réagit Mathieu Lefèvre

    "Est-ce que la France insoumise peut se comporter de manière normale ? À quel moment ils vont se rendre compte qu'ils abiment nos institutions chaque jour un petit peu plus et qu'ils font un mal terrible à la démocratie et au débat public ? On assiste a une polarisation de notre société, à une importation du conflit et c'est dévastateur dans l'opinion publique et dans la crise de légitimité de nos institutions. Ils ont une très lourde responsabilité", dénonce Mathieu Lefevre, député Renaissance et président du groupe d'amitié France-Israël.

  • La mise au point de Yaël Braun-Pivet

    En réaction au happening des députés de gauche habillés aux couleurs de la Palestine et à la réponse de leurs collègues de la majorité qui ont sorti leur écharpe tricolore, la présidente de l'Assemblée nationale a tenu à faire une mise au point. "Je crois qu'il est nécessaire de rappeler que nous sommes dans l'Hémicycle de l'Assemblée nationale. l'hémicycle est le lieu du débat, du débat démocratique et l'expression des parlementaires se fait uniquement à l'oral", a affirmé Yaël Braun-Pivet.

    Plus tôt, la vice-présidente de l'Assemblée avait rappelé sur LCP les règles vestimentaires qui s'imposent à l'Assemblée, laissant entendre que la gauche ne s'exposerait pas à des sanctions.

  • Des députés aux couleurs du drapeau palestinien

    Des députés de la gauche (écologistes, insoumis et communistes) se sont vêtus aux couleurs de la Palestine, pour former dans l'hémicycle le drapeau palestinien, à l'occasion des Questions au gouvernement.

    En réplique, plusieurs députés de la majorité et de la droite dont Meyer Habib ont arboré leur écharpe tricolore

    L'écharpe tricolore de sortie chez les députés dont Meyer Habib, en réponse à l'initiative des députés de gauche.
    L'écharpe tricolore de sortie chez les députés dont Meyer Habib, en réponse à l'initiative des députés de gauche.
  • Des députés habillés aux couleurs de la Palestine

    À quelques minutes des questions au gouvernement, le happening de la gauche se confirme. "Nous sommes plusieurs députés à avoir des couleurs différentes qui sont les quatre couleurs du drapeau palestinien et nous allons nous asseoir dans l'hémicycle pour tenter de former le drapeau palestinien dans l'hémicycle", explique sur LCP Sabrina Sebaihi, députée écologiste des Hauts-de-Seine. Elle est vêtue de vert, d'autres députés auront du rouge, du noir ou du blanc.

  • Vers une réponse des députés de la majorité à l'action de la gauche ?

    En réponse à une possible action des députés de la gauche (écologistes, communistes et insoumis), qui pourraient être vêtus aux couleurs de la Palestine, les députés de la majorité auraient, en réponse, leur écharpe tricolore dans la poche, et certains députés LR sont eux vêtus d'une veste bleu, chemise blanche et une cravate rouge, selon une journaliste de LCP sur place. La séance s'annonce mouvementée.

  • Des députés Nupes aux couleurs de la Palestine ?

    La séance des Questions au gouvernement pourrait être de nouveau agitée, ce mardi après-midi à l'Assemblée nationale. Plusieurs élus Nupes ont émis l'hypothèse de porter des vêtements aux couleurs de la Palestine.

    Interrogé sur la question, le communiste Pierre Dharréville a éludé la question.

    Les questions au gouvernement débuteront à 15 heures, avec parmi les thèmes abordés la situation à Gaza et la position de la France à l'égard de la Palestine, les ingérences étrangères, le rapport de la commission d'enquête sur les crèches, ou encore l'Europe de l'agriculture...

  • Qu'est-ce que le Crayon, média proche des milieux identitaire auquel Macron accorde une interview

    Emmanuel Macron sera omniprésent dans les médias à quelques jours des élections européennes. Outre son interview aux JT de TF1 et France 2 jeudi soir, le chef de l'État accorde également une interview au média Le Crayon, diffusée ce mardi soir mais enregistrée vendredi dernier.

    Un média peu connu du grand public, suivi par près de 700 000 abonnés et qualifié par le spécialiste des médias Alexis Lévrier de "média social sans journaliste proche des milieux identitaires". Un média particulièrement axé sur les jeunes.

    À l'origine de la chaîne de débat : quatre étudiants entrepreneurs. Parmi eux, Wallerand Moullé-Berteaux, co-créateur de l’application Elyze, qui avait fait grand bruit en 2022. Sur un concept proche de Tinder, elle vous permettait de "matcher" avec le candidat à l’élection présidentielle qui correspondait le mieux à vos idées, rappelle de son côté France Culture.

    Un média qui aime invité des personnalités d'extrême droite : l’influenceuse et ancienne porte parole de génération identitaire Thaïs d’Escufion, l’ancien policier syndicaliste Bruno Attal, Florian Philippot, l’identitaire George Jordi, Eric Zemmour ou encore Julien Rochedy, ancien président des jeunes du Front national.

  • Larcher dément la rumeur faisant de lui un Premier ministre

    En marge des élections européennes, le bruit courait que Gérard Larcher, président LR du Sénat, pourrait accepter le poste de Premier ministre d'Emmanuel Macron, laissant penser à une division de LR autour de la candidature de François-Xavier Bellamy.

    Une rumeur démentie par Gérard Larcher lui-même auprès des sénateurs LR. "Je ne serai pas le Premier Ministre de Macron. Je ne partage pas sa vision de la France. Je soutiens pleinement François-Xavier Bellamy", leur aurait-il confié, rapporte notamment le sénateur Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques.

  • Les habitudes de Bardella ado déterrées par des internautes

    Largement en tête des sondages à quelques jours du scrutin, Jordan Bardella attire toutes les attentions. Au point que certains internautes sont parvenus à déterrer ses pratiques d'adolescent, qui remontent à quelques années.

    Tout part d'un portrait de Jordan Bardella réalisé par Le Monde, dans lequel on apprend le pseudo que Jordan Bardella utilisait en ligne : Jordan9320, en référence au code postal de sa ville d'origine. En fouillant dans les archives d'Internet, des internautes découvrent qu'à 17 ans, en 2012, Jordan Bardella tente de percer comme Youtubeur, en se consacrant à deux jeux : Pro Evolution Soccer, un jeu de football, et Call Of Duty, un jeu de tir.

    Toujours selon le portrait réalisé par Le Monde, Jordan Bardella est également actif sur le controversé forum 18-25 ans de Jeuxvideos.com, d’où ont émané plusieurs raids très violents de cyberharcèlement.

    Des internautes ont exhumé plusieurs vidéos publiées par "Jordan9320",.

  • Les oppositions enfoncent le clou sur l'intervention d'Attal en pleine interview de Hayer

    J'ai été sidérée par la visite surprise de Gabriel Attal sur France Info hier. Le rôle de l'exécutif ce n'est pas de venir faire irruption lors d'une campagne électorale. Ça pose un vrai sujet démocratique. C'est une véritable entrave à l'esprit de notre République" a réagi mardi matin sur BFMTV Marie Toussaint, tête de liste Écologistes.

    De son côté, la députée LFI Raquel Garrido a dénoncé sur France info le "manterrupting", contraction d'"homme" et d'"interruption". "Le comportement de Gabriel Attal avec Valérie Hayer porte un nom : le manterrupting. Ça suffit ce machisme ! Il faut mettre fin à l’arrogance du pouvoir macroniste. Le 9 juin, sanctionnons ce virilisme toxique en votant pour la liste portée par Manon Aubry, une féministe", a prôné la députée.

    "À partir du moment où le Premier ministre entre dans la campagne au point d'aller arracher le micro de sa propre candidate pour parler à sa place, il engage sa responsabilité. Il en est de même pour Emmanuel Macron, s'il se sert des cérémonies du débarquement pour faire campagne", a de son côté lancé Marine Le Pen sur France 2. Emmanuel Macron doit participer aux cérémonies commémorant les 80 ans du Débarquement, du 5 au 7 juin.

    Du côté de la majorité, on défend le Premier ministre : "Il n’a pas défoncé la porte du studio que je sache, les journalistes étaient bien contents", qu’il vienne, a affirmé Rachida Dati, ministre de la Culture venue de LR.

    "Ségolène Royal a été victime de sexisme, machisme, d’attaques misogynes, Ségolène Royal a été très mal soutenue, on est content quand le Premier ministre vient nous soutenir", a insisté la ministre, en référence au soutien de l’ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007, en faveur de Gabriel Attal. "Il n’y a pas eu de machisme, est-ce que ça l’a invisibilisée ? Ca s’est bien passé, [Valérie Hayer] a pu donner son point de vue " a ajouté Rachida Dati sur RTL.

    Sur BFMTV, Ségolène Royal avait affirmé regretté, lorsqu'elle était candidate à la présidentielle, le manque de soutien. "J'aurais bien aimé que des dirigeants du Parti socialiste viennent à mes côtés dans un débat" avait-elle affirmé.

  • Hayer défend Attal après son irruption en pleine interview

    24 heures après l'irruption de Gabriel Attal en pleine interview de Valérie Hayer, tête de liste de la majorité aux européennes, la séquence continue de faire réagir. La principale intéressée a défendu, ce mardi matin, l'intervention du Premier ministre.

    "Depuis le début de la campagne, je subis des polémiques vaines et stériles. Le président de la République parle, on dit qu’il ne devrait pas parler. S’il ne parlait pas, on lui reprocherait de ne pas parler. Le premier ministre s’implique dans la campagne, on considère qu’il est trop impliqué", a répondu Valérie Hayer sur France Inter.

    Elle s'en est notamment prise à François-Xavier Bellamy, tête de liste LR : "Quand j’entends les leçons en féminisme de François-Xavier Bellamy alors qu'on connaît ses votes au Parlement sur les droits des femmes, c'est insupportable".

  • Valérie Hayer dénonce une "instrumentalisation" de la cause féministe

    Six heures après l'irruption de Gabriel Attal durant l'une de ses interviews en direct, Valérie Hayer, tête de liste de la majorité aux européennes, a réagi sur X. "Instrumentaliser la cause féministe ne fait que lui nuire. Le véritable sexisme, c’est de penser à ma place. Parce que je suis une femme, je serais forcément invisibilisée par la présence d’un homme ? Fière que Gabriel Attal s’engage à mes côtés dans cette campagne. Je note que nous entendons moins nos adversaires s’indigner quand Marine Le Pen conclut tous les meetings de Jordan Bardella et fait des matinales à sa place. L’union de notre majorité présidentielle pour défendre le seul vrai projet pour l’Europe est notre force. On continue !" écrit-elle.

    Une irruption qui a largement été critiquée par les oppositions, dénonçant une invisibilisation de la candidate, un comportement infantilisant ou encore du "mansplaining", terme qui définit une explication donnée par un homme à une femme sur un ton paternaliste ou condescendant.
    Plus d'infos dans cet article

  • La motion de censure du RN à son tour rejetée

    Sans surprise, la motion de censure déposée par le RN a été largement rejetée, avec 89 voix pour sur les 289 nécessaires à son adoption. À noter donc qu'en plus des 88 députés RN, un autre député a voté en faveur de la motion de censure.

  • Marine Le Pen dénonce le "sectarisme" de la Nupes

    Entre le vote des deux motions de censure, Marine Le Pen a déploré le "soutien de LR, qui ne sont pas des opposants mais des supplétifs voire de futurs alliés" du gouvernement.

    Interrogée sur la motion de censure déposée par le RN, qui ne bénéficiera pas des votes de la gauche, Marine Le Pen a déploré leur "sectarisme. C'est la raison pour laquelle les Français se tournent de plus en plus vers le RN élection après élection. La Nupes a un comportement sectaire, regarde qui dépose avant de voter. Ce type de comportement insupporte les Français et montre que les élus défendent leurs propres intérêts quand ils ne défndent pas ceux de Gaza", a lancé Marine Le Pen.

  • La motion de censure de LFI rejetée

    Sans surprise, la motion de censure déposée par LFI a été rejetée avec seulement 222 voix pour, sur 289 nécessaires pour qu'elle soit adoptée. Le résultats du vote concernant celle déposée par le RN sera connu dans 20 minutes.

  • Motions de censure : qui votera quoi ?

    À quelques minutes des votes des deux motions de censure, voici ce que l'on sait des intentions affichées par les présidents de groupe.

    - Le président du groupe Liot a annoncé ne pas voter les motions de censure, précisant toutefois qu'il ne s'agissait pas "un blanc-seing" au gouvernement.

    - Malgré l'appel lancé par Sébastien Chenu (RN), lancé quelques minutes plus tôt, Olivier Marleix (LR) a annoncé que son groupe ne voterait pas en faveur des motions de censure déposées par le RN ou par LFI.

    - Les groupes constituant la majorité (Renaissance, Modem et Horizons) ne voteront pas non plus pour les motions de censure.

    - Boris Vallaud a indiqué que le groupe socialiste votera en faveur des motions de censure, sans toutefois préciser s'il distinguait celle du RN de celle de LFI.

    - Les Écologistes voteront en faveur de la motion de censure déposée par LFI, sans préciser quel serait leur vote sur celle du RN.

    - Le RN a annoncé voter en faveur de la motion de censure déposée par LFI.

  • Boris Vallaud dénonce l'intervention d'Attal pendant une interview d'Hayer

    Les présidents de groupe poursuivent leurs prises de parole, avant le vote. Après François Jolivet (Horizons) et Jean-François Matteï (Modem), c'est au tour de Boris Vallaud (PS), qui en a profité pour dénoncer l'utilisation des médias par l'exécutif, faisant le parallèle avec l'époque de Jacques Chirac, où

    "l'on ne mettait ps l'audiovisuel à ses services en s'invitant sur ses plateaux sans y avoir été convié, considérant que l'on est propriétaire de ce service public, mettant par là même sous tutelle sa candidate comme si elle n'était pas capable de parler elle-même", a notamment lancé Boris Vallaud.

  • "Personne n'est dupe de la finalité de ces deux motions", estime Olivier Marleix

    Olivier Marleix, président du groupe LR, prend à son tour la parole. "Une fois de plus, main dans la main LFI et RN nous proposent une motion de censure (...) Celle de madame Panot ne pourrait être adoptée qu'avec notre soutien, ce qui n'aurait aucun sens. Personne n'est dupe de la finalité de ces deux motions, a quelques jours d'un scrutin national électoral. N'ayant aucune chance d'être votées, elles font partie de ce que le général de Gaulle appelait "des jeux, des poisons, des délices parlementaires

  • "Ce n'est pas tant le gouvernement que vous tentez de faire chuter, c'est le Parlement", dénonce Attal

    Au tour de Gabriel Attal de prendre la parole pour défendre l'action du gouvernement. "Ce n'est pas tant le gouvernement que vous tentez de faire chuter, c'est le Parlement" répond le Premier ministre. "Ces motions de censure ne trompent personne : chacun sait qu'elles n'ont rien à voir avec nos finances publiques" ajoute le Premier ministre, qui estime qu'"il est désormais banal de voir la Nupes utiliser l'extrême droite comme une béquille pour bloquer le Parlement".

    "Quitter le marché européen, comme vous le proposez, ce serait nous tirer une balle dans le pied" ajoute le Premier ministre, qui conclut : "Ce bilan c'est celui de notre majorité qui permet la reprise de notre activité économique, Ce bilan c'est celui qui permet la création de richesses pour financer notre modèle social, Ce bilan c'est celui qui permet de poursuivre la transition écologique, le plein emploi...".

  • "J'ai devant moi l'équipe de France de la lose de l'économie" lance Sébastien Chenu

    La deuxième motion de censure est présentée par Sébastien Chenu, député RN du Nord. "J'ai devant moi l'équipe de France de la lose de l'économie" lance Sébastien Chenu, qui s'adresse ensuite aux députés LR, qui ne devraient pas voter les motions de censure, les empêchant ainsi d'aboutir.

    "Depuis 2022, les Républicains n'ont voté qu'une seule des 32 motions de censuré déposées (...) Sortez de l'ambiguïté, vous ne pouvez pas en campagne être de toutes les oppositions à Emmanuel Macron et une fois élu être de toutes les majorités. Vous ne pouvez pas critiquer la dette le déficit et les hausses d'impôt et laisser la suite se décider entre Emmanuel Macron et Gérard Larcher" a notamment lancé le député RN aux députés LR.

  • Gabriel Attal, "le Premier ministre du chaos budgétaire, économique et industriel" pour un député LFI

    Les deux motions de censure commencent à être examinées à l'Assemblée dans un hémicycle clairsemé. La première est présentée par LFI et Mathias Tavel, député de Loire-Atlantique. "Est-on encore en démocratie ?", interroge le député LFI, qui accuse Gabriel Attal d'être "le Premier ministre du chaos budgétaire, économique et industriel". "Ce n'est pas la France qui est en déficit, c'est le macronisme" assure encore Matthias Tavel, député LFI, qui dénonce une " feuille de route est un aveuglement dogmatique" et critique la volonté de "descendre sous les 3% de déficit quoi qu'il en coûte", mais aussi celle de "se soumettre à la casse sociale et à l'austérité".

  • Passe d'armes Attal / Bardella autour d'une affiche du RN utilisant l'image d'un gendarme

    À moins d'une semaine du scrutin, le RN fait polémique pour avoir eu recours à l'image d'un gendarme pour appeler aux urnes. L'affiche montre un gendarme de dos, et clame notamment "je suis gendarme. Le 9 juin je vote Bardella".

    Le patron des gendarmes, mais aussi le monde politique, s'offusquent et dénoncent une entorse au "statut militaire". "Vous semblez ignorer que le statut militaire interdit ce genre de message. Et le moins qu’on puisse attendre, c’est que vous respectiez le gendarme et son statut, dans ces périodes où son engagement peut le conduire aux pires conséquences. Ce message est inadmissible", dénonce le directeur de la gendarmerie nationale, le général Christian Rodriguez. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a quant à lui estimé que "respecter la République, c'est ne JAMAIS instrumentaliser l'armée qui protège la Nation à des fins électoralistes".

    "Les gendarmes respectent le devoir de réserve dans leurs fonctions, contrairement à vous, qui prenez à partie publiquement un mouvement politique en pleine campagne officielle", a répliqué Jordan Bardella au patron des gendarmes.

    Une réplique à laquelle Gabriel Attal a de nouveau réagi, sur X, lundi midi. "On ne peut pas dire en permanence qu'il faut respecter l'autorité et nos forces de l'ordre tout en méprisant et en faisant la leçon avec condescendance à un général de gendarmerie", lance-t-il notamment. Jordan Bardella va-t-il de nouveau répliquer ?

  • Qui paye les députés européens ?

    81 députés pour la France et 720 à l'échelle européenne seront élus entre le 6 et le 9 juin prochain en Europe. Des députés qui reçoivent une indemnité nette s’élève à 7 853 euros après déduction des cotisations sociales et impôts européens. Qui les paye ?

    Plus d'infos dans cet article

  • Ce que disent les sondages

    À moins d'une semaine du scrutin, les sondages se multiplient, et tous donnent le RN largement en tête, devant les listes de la majorité et du PS, toutes deux proches. Lors des derniers scrutins européens, voici ce que disaient les enquêtes d'opinion réalisées dans la dernière semaine avant le vote. Plus d'infos dans cet article

  • Deux motions de censure à l'Assemblée

    À partir de 13h30, deux motions de censure seront examinées à l'Assemblée. L'une est déposée par LFI et des députés de gauche, signée par 106 députés. Les signataires de la motion dénoncent "la mise en place d'une austérité sans précédent", qu'ils jugent "insupportable sur le plan social et inefficace sur le plan budgétaire". Le RN a annoncé qu'il voterait la motion de censure déposée par LFI.

    L'autre motion de censure est déposée par le RN, signée par les 88 députés du groupe. Dans leur motion, les élus RN accusent le gouvernement d'avoir "volontairement sous-évalué" le déficit et souligne que la dette publique a "atteint un seuil d'alerte".

    Deux motions de censure qui visent à créer "du désordre", a dénoncé Gabriel Attal sur Franceinfo.

    Pour être adoptée, une motion doit obtenir au moins 289 voix. Chose impossible sans le groupe Les Républicains qui considère qu'il n'est pas opportun, à ce stade de la législature au moins, de censurer le gouvernement.

    Gabriel Attal a déjà fait face à une motion de censure, dès son arrivée à Matignon. Cette motion avait été déposée par les groupes de gauche du Palais-Bourbon, qui entendaient notamment dénoncer sa décision de ne pas solliciter la confiance de l'Assemblée à l'issue de sa déclaration de politique générale.

    D'autres motions de censure pourraient être déposées dans les prochaines semaines, notamment de la part des Républicains, en cas de désindexation des retraites.

  • Le rapport de l'exécutif aux médias vivement critiqué

    Entre l'apparition inattendue de Gabriel Attal en pleine interview en direct de Valérie Hayer sur Radio France et l'interview d'Emmanuel Macron aux JT de TF1 et France 2 jeudi soir, à trois jours des élections européennes, le rapport que l'exécutif entretient avec les médias est vivement critiqué par les oppositions.

    La députée LFI Clémence Guetté dénonce un pouvoir qui "piétine les règles pour soutenir sa candidate officielle".

    Le député Nupes Benjamin Lucas s'est lui interrogé sur le souhait du gouvernement d'un retour à l'ORTF.

    À droite, François-Xavier Bellamy (LR) a fait le parallèle entre l'intervention de Gabriel Attal et l'invitation d'Emmanuel Macron aux JT de 20 heures jeudi. "J'aimerais bien comprendre comment ça se passe. Vous avez le Premier ministre qui est dans le couloir qui dit 'j'ai envie de passer à la radio sur le service public ? (...) Comme le président de la République jeudi il dit 'j'ai envie de parler jeudi 24h avant la fin de la campagne officielle, je prends tous les Jt, toutes les chaines d'infos en continu, écoutez moi'"?.

  • Infantilisant, domination masculine, invisibilisation de la candidate... l'apparition d'Attal en pleine interview de Valérie Hayer passe très mal

    Gabriel Attal a crée le buzz en faisant irruption en pleine interview de la tête de liste de la majorité présidentielle pour les européennes. Mais l'apparition du Premier ministre est l'objet de nombreuses critiques de la part des oppositions de droite comme de gauche, beaucoup lui reprochant d'invisibiliser la candidate.

    D'autres relèvent également le comportement de Gabriel Attal vis-à-vis des médias, qu'ils comparent à l'ORTF, et mettent en parallèle avec le projet de fusion de l'audiovisuel public.

    À droite, François-Xavier Bellamy (LR) a également tenu à réagir à cette séquence survenue sur le même plateau, quelques minutes plus tôt. "Je suis peiné que des gens autour d'elle ont l'impression qu'ils font mieux campagne qu'elle. (...) Quand on a une candidate et qu'elle est tête de liste, la moindre des choses c'est de laisser la candidate faire campagne (...) Je trouve qu'il y a une forme de mépris, comme si elle n'était pas capable de faire campagne, il y a un côté macho dans cette affaire il débarque en disant 'écoute moi bien Valérie je vais être plus efficace que toi je vais vous expliquer comment ça se passe une élection européenne', non mais ça s'arrête quand ce spectacle ?", s'est insurgé le candidat LR.

    Plus d'infos dans cet article

  • Quand Attal s'inscruste en plein interview de Valérie Hayer

    À moins d'une semaine des élections européennes, les principales têtes de liste et leurs soutiens multiplient les apparitions médiatiques et les débats. Ce lundi matin, Valérie Hayer, Guillaume Peltier, Guillaume Lacroix, Manon Aubry, Hélène Thouy, François-Xavier Bellamy, Léon Deffontaines, Willy Schraen, Marie Toussaint, Nathalie Arthaud, Raphaël Glucksmann et Jordan Bardella sont tour-à-tour invités de Radio France.

    En parallèle, le Premier ministre Gabriel Attal était invité de France Info, dans un studio situé quelques étages plus haut. Le chef du gouvernement en a profité pour faire une apparition décrite comme imprévue en pleine interview en direct de la tête de liste de la majorité, Valérie Hayer. Un moment gênant pour de nombreux internautes.

  • Macron aux 20h à 3 jours du vote, l'invitation fait bondir les oppositions

    Jeudi soir, le chef de l'État sera l'invité des 20 heures de TF1 et de France 2 pour s'exprimer sur "l'actualité internationale", ont annoncé les deux chaînes. Une présence à l'antenne à 72 heures d'un scrutin qui passe mal auprès des oppositions.

    Invitée sur RTL ce lundi, Manon Aubry, tête de liste LFI aux européennes, a annoncé saisir l'Arcom (ex-CSA), tout comme Éric Ciotti (LR).

    Même son de cloche au PS, où Olivier Faure dénonce la présence de "'Fidel Macron' sur toutes les chaînes pour commémorer et s’exprimer sans contradicteur à 20h, bref pour faire campagne à un moment où plus personne ne pourra lui répondre", écrit le député sur X.

    Plus d'infos dans cet article